Source [Valeurs actuelles] Un enseignant et trois animateurs de la ville ont été condamnés jeudi à de la prison ferme pour des faits de violences aggravées.
L’enseignant qui, jugeant que la coiffure d'un de ses élèves de 12 ans était « interdite par les règles coraniques », lui avait rasé le crâne avant de lui administrer une « correction », a été condamné, ce jeudi, à 12 mois de prison dont quatre avec sursis, rapporte l’AFP. Les trois autres prévenus, dont le frère de l'enseignant âgé de 20 ans, et deux animateurs employés par la ville, âgés de 24 et 29 ans, jugés pour avoir participé à l'agression de l'élève, ont été condamnés à des peines allant de six à huit mois dont quatre avec sursis, supérieures aux réquisitions.
Accusés de violences aggravées sur un enfant de 12 ans, le directeur d’une école coranique de Sarcelles, dans le Val d’Oise, et trois animateurs de la ville sont jugés ce jeudi par le tribunal correctionnel de Pontoise, rapporte Le Parisien. Les trois hommes auraient reproché au jeune garçon de s’être teint les cheveux en blond, avant de lui raser la tête et de le frapper.
En arrivant, le 27 avril dernier au soir, à la mosquée Foi et Unicité, pour y suivre un cours d’arabe, le jeune adolescent a été aussitôt réprimandé par l'enseignant, qui critique sa nouvelle coiffure et l’humilie devant ses camarades, invoquant l’islam qui interdit une telle pratique. Puis, il lui rase la tête avec une tondeuse au milieu des autres élèves.
Le jeune garçon, en colère, répliquera plus tard en lançant des œufs avec plusieurs de ses copains sur la porte et la boîte aux lettres du directeur, qui assure des cours d’arabe et de coran dans la mosquée, avant de nettoyer le lendemain, précise le quotidien. Pas de quoi apaiser le directeur, qui demande à son frère de lui trouver des gros bras pour le frapper.
Résultat : l’enfant de 12 ans finit encerclé par une vingtaine de personnes, dont le directeur, avant de se faire tabasser durant deux heures entrecoupées de pauses, affirme-t-il, par trois individus, dans un local. Parmi les agresseurs, désignés par la jeune victime, figure le directeur de l’école coranique, qui devra répondre de complicité de violences, et trois animateurs municipaux de Sarcelles, qui devront répondre de violences aggravées.
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