Le passage de témoin à la tête de la Banque centrale européenne va se faire dans un contexte de menace déflationniste et de croissance atone. Mais surtout, il n’y a plus de consensus pour faire repartir l’économie européenne.
Mario Draghi présidera jeudi 24 octobre sa dernière réunion à la Banque centrale européenne (BCE) avant de laisser la place à Christine Lagarde, dont le mandat de directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a pris fin le 12 septembre. Aucune décision n'est attendue lors de cette réunion du conseil des gouverneurs de l'institut monétaire. L'heure sera au bilan de l'Italien et au passage de témoin.
Jack Allen-Reynolds, économiste chez Capital Economics cité par l’AFP, doute d’une «célébration joyeuse de ses réalisations», car selon lui «l'attention se portera sur les divisions grandissantes au sein du conseil des gouverneurs». D’abord accueilli en héros lorsqu’il prend ses fonctions au plus fort de la crise des dettes souveraines européennes en 2011, l’ancien banquier de Goldman Sachs (de 2002 à 2005), puis gouverneur de la Banque d’Italie (de 2006 à 2011), s’est attiré un feu nourri de critiques en Allemagne au Pays-Bas et même en France en raison de sa politique d’argent facile.
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