Source [Le Salon Beige] A Malte, le député Marlène Farrugia a déposé le 12 mai un texte au parlement visant à dépénaliser l’avortement.
A Malte, l’avortement est encore considéré comme un crime, entraînant une peine de 18 mois à 4 ans de prison, pour la femme et pour toute personne impliquée. La proposition de loi veut supprimer ces dispositions. La Commission d’examen des projets du Parlement n’a pas encore décidé si le texte sera débattu ou non. Les deux principaux partis politiques y sont opposés.
Le président du pays, George Vella, a déclaré :
« Je ne peux pas empêcher l’exécutif de décider, c’est au parlement de le faire. Mais j’ai la liberté, si je ne suis pas d’accord avec un projet de loi, de démissionner et de rentrer chez moi, je n’aurai aucun problème à le faire ».
Médecin de formation, il a précisé :
« Je ne signerai jamais un projet de loi impliquant l’autorisation du meurtre (…) Vous avez tué ou pas tué, il ne peut y avoir de demi-mort. Je suis très clair, il n’y a pas de si et de mais ».
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