Source [Novopress] : Qui attise les violences sinon, d’abord, le président pyromane ? Un stade dans le déchainement a été franchi avec l’agression physique, lundi soir à Amiens, d’un petit neveu du chef de l’Etat, Jean-Baptiste Trogneux.
L’homme, visé par son lien de parenté avec l’épouse du Chef de l’Etat, a été roué de coups par des opposants à la réforme des retraites, devant sa chocolaterie. Les agresseurs devraient comparaitre ce mercredi et dévoiler leur profil politique. L’extrême gauche est en première ligne dans les débordements de haine qui s’expriment contre Macron. A force d’en appeler à l’héritage de la Révolution dans sa brutalité, la Nupes a installé un climat insurrectionnel devenu contagieux. Pour autant le député (Liot) Charles de Courson, centriste modéré, a eu raison ce matin (Europe 1) de dénoncer chez Macron « une dérive autoritaire » et de poser la question : « Quand les gens vous haïssent, il faut toujours se demander pourquoi ». L’agression gratuite est révoltante. Mais révoltant est également le mépris constant qu’exprime le président de la République, Narcisse imperméable à l’autocritique. « Je ne suis jamais méprisant. Le vrai mépris c’est de mentir aux gens », s’est-t-il défendu lundi sur TF1. Faudrait-il ici faire l’inventaire des injures présidentielles déversées contre ceux qui contestent sa politique ? Lors de ses vœux du 31 décembre 2018, il accusait les Gilets jaunes de s’en prendre « aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels » dans une généralisation mensongère. Depuis, sa rupture avec le peuple maltraité et avec la réalité des faits n’a fait que s’aggraver. Macron en est, oui, le premier responsable.
Un climat de guerre civile s’est installé, sous l’égide de Macron, dans une violence politique qui ne maîtrise plus ses mots. D’autres passages à l’acte sont à craindre de la part d’esprits faibles ou enrégimentés. C’est ainsi que la secrétaire nationale d’EELV a, ce week-end sur FR3, lancé indirectement un appel à la violence contre des journalistes de Cnews et Valeurs Actuelles en accusant ces médias de laisser « l’idéologie néo-nazie prospérer ». Appelant à la censure, elle a assuré également que la chaîne d’information, dont certains journalistes ou intervenants sont déjà sous protection policière, diffusait « des idées réactionnaires, racistes et misogynes, homophobes et climatoseptiques ». C’est parce qu’ils avaient été qualifiés d’ « islamophobes », notamment par les militants de l’islamo-gauchisme, que les journalistes de Charlie Hebdo avaient été assassinés. Ce mercredi, dans Le Figaro, l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, également sous protection, rappelle que l’entrisme islamiste empire à cause « de la peur panique de passer pour raciste ». A l‘Ecole alsacienne (Paris), des élèves ont été qualifiés de « transphobes » par des intervenants LGBT+ pour avoir contesté que des hommes puissent être « enceints ». Le « vivre ensemble » macronien est un cauchemar.
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