Source [Revue Éléments] C’est la question que l’on peut légitimement se poser au regard de la nouvelle polémique qui entoure l’organisation de la prochaine cérémonie des « Victoires de la musique », censée récompenser les meilleures productions musicales hexagonales de l’année, et accusée de manquer scandaleusement de « couleurs et de diversité ».
Il s’agit d’ailleurs là d’une nouvelle tradition « citoyenne et vigilante » : à l’approche de chaque festivité de ce type (César, Oscar, Molière…), les « minorités » – ou du moins ceux qui prétendent les représenter – sonnent le tocsin médiatique pour dénoncer leur « sous-représentation » parmi les listes de « nommés » et donc parmi les futurs lauréats. Une sous-représentation qui ne peut bien entendu qu’être le fruit d’une discrimination fondée sur des préjugés d’un autre âge, chacun sachant bien que les milieux de la culture et de l’industrie du divertissement sont des bastions crypto-pétainistes totalement noyautés par des sbires du Rassemblement National.
C’est donc au tour des « Victoires de la musique » d’être la cible des vigilants communautaristes, ces grands experts en comptage ethnique (pourtant interdit). Ainsi, Manu Dibango a-t-il déclaré dans le journal Le Monde : « Quand on regarde la liste des nominés, on cherche en vain une diversité de couleurs. » Une « colère froide » (rien de moins…) partagée par Jacob Desvarieux, membre fondateur du groupe Kassav’, qui de son côté précise : « Quelqu’un a décidé que c’était peut-être un peu trop coloré et qu’il fallait revenir à quelque chose de plus blanc. »
Des attaques virulentes qui embarrassent bien sûr le principal organisateur, Romain Vivien – un peu « franchouillard » il est vrai ce nom… peut-être devrait-il céder sa place à quelqu’un de plus « concerné » par les problématiques de visibilité communautaire ? – qui tente de se justifier en expliquant qu’ « il manque un peu de diversité à l’issue du 2e tour de vote, [et qu’] il y en avait davantage après le 1er ». Une réponse qui fait évidemment immédiatement planer un doute sur la nature des pensées et arrière-pensées qui ont poussé les « votants » à écarter « de la diversité » entre le premier et le second tour !
Pour faire face à ces terribles interrogations, on peut suggérer une solution qui ne manquera pas de satisfaire les obsédés de la race (qui n’existe pas…) : supprimer les votes, écarter tout critère de choix esthétique (forcément subjectif, donc suspect…), et instaurer une répartition des prix par quotas ethniques. Des quotas dont seront bien évidemment écartés les blancs, qui – profitant de leurs infâmes privilèges, fruits du non moins infâme patriarcat néocolonial – se gobergent depuis bien trop longtemps, raflant la majorité des récompenses malgré une évidente absence totale de quelque talent que ce soit. Il est grand temps qu’ils cèdent la place. Ce n’est que justice.
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