Olivier, ex-préparateur physique dans le foot : "Le fait religieux a pris de plus en plus de place"

Source [Marianne] : L’histoire commence par une rencontre. En quatrième année de maîtrise en entraînement sportif à l’Université Paul-Sabatier de Toulouse, je cherchais des petits boulots en attendant de lancer ma carrière. Je commence à travailler comme éducateur sportif pour la mairie de Toulouse, puis au sein du CREPS (Centre de ressources d'expertise et de performance sportive), où j’ai pris en charge la section football du programme « sport et quartier », en partenariat avec un club de football de haut niveau. Grâce à cette expérience, j’ai rencontré les dirigeants du club, le responsable de l’école de football et obtenu un emploi jeune, qui m'a permis de faire de l’éducation populaire aux côtés des éducateurs de la mairie.

 

Désormais agent de sûreté dans le secteur des transports, Olivier (prénom d'emprunt) a été préparateur physique dans un club de football de haut niveau pendant près de vingt ans. Montée du fait religieux, hausse de la violence… Il raconte comment le milieu a changé.

Durant la saison 2002-2003, je me suis lancé dans la préparation du brevet d’État, déterminé à entraîner dans le foot de haut niveau. En fin de saison, par un heureux hasard, j’accompagne mon responsable à la finale des moins de 18 ans nationaux. Sur le chemin du retour, lors d’une discussion dans les toilettes d’une aire d’autoroute, il me propose de collaborer avec lui sur la préparation physique.

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