Le réchauffement climatique est l’un des grands risques que le monde doive envisager avec toutes ses conséquences économiques, sociales et politiques. Faut-il garder les yeux fermés sous prétexte que le pire n’est jamais certain ?
Hier, un entrefilet de quelques lignes situé en page 10 des Echos, titrait « Réchauffement : les risques qui pèsent sur la population mondiale ». En le lisant, on apprenait qu’un article publié dans la célèbre revue « Nature » avait établi que la vitesse du réchauffement climatique calculée par le GIEC était sous-évaluée. Au rythme actuel, il faudrait donc s'attendre à une montée des eaux de 1,80m d'ici 2100, ce qui signifierait un recouvrement d'une large part des zones littorales où vit actuellement une population importante. On peut donc imaginer les déplacements de population massifs qui se profilent d'ici la fin du siècle.
La place consacrée à cette information dans le journal est symptomatique de la légèreté avec laquelle nos contemporains considèrent la question de l'environnement et la menace que représente le changement climatique. Nous sommes pourtant si prompts à interdire les biberons qui contiennent du Bisphénol A ou à éloigner les antennes-relais des écoles. Autant de mesures qui concernent des risques relativement faibles aux conséquences incertaines. Le fameux principe de précaution s'applique ici avec zèle. Comment comprendre alors qu'une menace dont la probabilité est grandissante et qui touche plus ou moins directement l’humanité entière ne soit pas au cœur des préoccupations médiatiques et politiques ? Certes, l'affaire Strauss-Kahn, le drame de Toulouse ou la campagne présidentielle sont des sujets «majeurs » qui laissent peu de place au reste... Pauvres de nous qui sacrifions sans cesse l'essentiel à l'urgence et qui, comme le dit Edgar Morin, ne parvenons plus à voir l'urgence de l'essentiel.
Lucidité et responsabilité
Où sont les chrétiens dans ce débat ? Pas en première ligne et c'est regrettable car notre foi nous appelle à la responsabilité. L’encyclique Caritas in Veritate (2009) nous invite à la lucidité. La Vérité est d’abord celle du Christ mais c’est aussi celle que recherche tout travail scientifique. Or, le réchauffement climatique est une vérité dérangeante que les scientifiques sont quasi-unanimes à reconnaître aujourd’hui. Certes, des sujets comme le respect des plus faibles (aujourd'hui menacés par l’euthanasie) ou la défense de la famille sont aussi des sujets d'importance que les chrétiens doivent défendre dans le débat électoral. Mais ce qui est en jeu dans la question du changement climatique touche aussi à l'homme et à la paix civile.
Les premières victimes se trouvent plutôt dans des pays pauvres où la population, occupée à survivre, n'a guère le temps d'anticiper les conséquences funestes d'un bouleversement du climat. Mais les mouvements de population qui s’opéreront ont des conséquences incalculables sur les équilibres sociaux. Comment l'Europe, qui s'inquiète déjà de l'afflux d'immigrés clandestins pourra-t-elle sans heurts, faire face à la pression intenable qui s'exercera à ses frontières par les réfugiés climatiques en quête de terres plus hospitalières ? Sans oublier que l'Europe ne sera pas épargnée non plus puisque des régions comme les Pays-Bas sont directement menacées par les changements qui se profilent... Croit-on les européens suffisamment généreux pour qu'une vaste redistribution des terres et des richesses s’opère naturellement ? Avant même d’évoquer des raisons morales, il existe des raisons pragmatiques qui justifieraient de s’inquiéter du réchauffement climatique.
Nous ferions bien de prendre plus au sérieux Nicolas Hulot qui, tel Jean le Baptiste au désert, annonce l’imminence d’un changement (lire ou relire son « Syndrome du Titanic » est instructif). La menace est imminente, en effet, car il ne s’agit plus de se mobiliser au nom d’un altruisme intergénérationnel (les « générations futures ») : nous parlons d'un horizon temporel qui se situe en 2100. La plupart de ceux qui ont moins de 10 ans aujourd'hui verront de leurs yeux cette planète chamboulée.
Même si le pire n'est jamais certain, il est urgent de se mobiliser pour réformer nos modes de vie ; la sobriété qui s'impose n'étant pas forcément un mal pour le développement humain comme l’a bien montré Jean-Baptiste de Foucault en prônant l’abondance frugale.
Le climato-scepticisme
Au préalable, il convient d’étouffer dans l’œuf les mauvaises raisons qui contribuent à notre aveuglement. La première touche au climato-scepticisme. Certes, les recherches du GIEC comportent des marges d'erreurs et certains travaux sont contestés (rappelons au passage que cette contestation est un gage de scientificité). Par ailleurs, le sujet est complexe, si bien qu’il est difficile de se faire une opinion lorsqu’on n’est pas soi-même un tant soit peu expert. Est-une raison pour y renoncer et occulter les enjeux de fond ? D'autant plus que les travaux s'affinent, les études s'enrichissent et malheureusement les scénarios les plus durs quant à l'ampleur du réchauffement tendent à se confirmer. Notons que si certains doutent encore du changement climatique, le secteur de la ré-assurance le constate concrètement au travers des sinistres qu’il est appelé à couvrir. Les entreprises du secteur renoncent désormais à assurer certains risques compte tenu de l’incommensurabilité des dommages provoqués par les cataclysmes dont la fréquence s’intensifie.
Veillons à ce que notre refus d'accepter l'hypothèse d'un réchauffement important de notre terre ne soit pas motivé par une peur inconsciente d'en envisager les conséquences (attitude de déni). « Le style de vie des Américains n'est pas négociable » avait dit Bush pour justifier son refus de ratifier le protocole de Kyoto. On en rit encore. Mais sommes-nous mieux que Bush quand notre refus de prendre au sérieux le réchauffement cache une peur de remettre en cause notre confort (le tout-voiture, certains loisirs, les voyages lointains...) et nos certitudes sur le progrès ou les vertus de la dérégulation des marchés financiers. Et que dire de cette paresse qui nous fait remettre à plus tard les vrais changements pourtant si urgents - le rapport Stern de 2009 a permis de quantifier le coût du réchauffement climatique et de mettre en évidence qu’il sera d'autant plus important que des mesures drastiques en faveur d’une économie dé-carbonée tarderont à être prises. Que dire encore de cette attitude infantile qui nous fait renoncer à toute initiative tant que « les autres » (Chinois, Américains, etc.) ne consentent pas eux aussi à faire un effort pour l'environnement ?
Science et idéologie
Évoquons enfin deux raisons qui justifient parfois l’inaction dans les milieux catholiques. La première vient de l'idée que l'écologie est gangrenée par des idéologies incompatibles avec la foi chrétienne : le marxisme, le New Age ou des formes diverses de paganismes qui déifient la nature. C'est en partie vrai mais est-ce une raison valable pour ne pas prendre au sérieux les graves questions écologiques qui se posent aujourd'hui ?
La deuxième raison consiste à se rassurer à bon compte en se disant que, quoiqu’il advienne, Dieu est avec nous, voire que c’est lui qui agit à travers ce réchauffement. Bref, une attitude démissionnaire et fataliste qui oublie que ce réchauffement est d’origine très probablement anthropique.
Rappelons qu'une attitude authentiquement chrétienne en matière d’écologie consiste à devenir collaborateurs de Dieu-créateur en prenant soin de la nature qu'il nous a confiée. Cette attitude directement inspirée de la Genèse invite donc les chrétiens à être les premiers écologistes de la société. Cela suppose de rejoindre rapidement la mobilisation dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ce combat est aussi un lieu privilégié d'Evangélisation, car il témoignera de la sollicitude des chrétiens pour la Terre et tous ses habitants.
Gildas Barbot est Enseignant-Chercheur en Sciences de Gestion
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ti-clin e0 propos de la Norve8ge, la dernie8re fois, je me suis pas sauve9, je suis un Que9be9cois qui tvalairle en France pour un contrat. Je ne dors pas sur le meame fuseau horaire. Ma source, je L'avais donne9 le ministe8re de l'immigation Norve9gien. J'habite en europe depuis plusieurs mois, j'ai voyage9 dans je ne sais plus combien de pays. Je tvalairle pour une compagnie internationale nomme9 Orange. Si tu ne sais pas lire l'anglais, ce n'est pas de ma faute.Chose e0 parfaitement raison. David tu n'es pas un expert en tout. Tu es un blogueur.J'ai un baccalaure9at, un certificat, une maeetrise et 2 dec. J'ai un Dec en journalisme, un dec en informatique, un dec en gestion de L'ESG, une maeetrise en communication publique et un certificat en sciences-politique. Quand je parles de processus universitaire et de science, je sais ce dont je parles. Quand j'avais mon blogue echo-actu, je ne me cachais pas je de9clarais mes sources et mes e9tudes. La me9thodologie scientifique et les statistiques je sais c'est quoi donc arreate9 de dire tu sais pas compter, tu connais rien, tu ne connais pas la de9finition de science. Tu es oblige9 de suivre un cours de me9tho en maeetrise of9 jutement meame en scien humaine tu apprend que tu n'e9tudies pas une science, mais un savoir en construction tendant e0 imiter les me9thodes scientifiques pour de meilleurs analyses. Tu veux un exemple de mon cursus universitaire: Fiscalite9 d'entreprise, marketing de projet, e9conomie, ge9opolitique, me9thodologie quantitative et qualitative de bacc, Me9thode quantitative de maeetrise, fondement de l'analyse politique, etc.Avant de me traiter des gauchistes qui a perdu son temps e0 l'e9cole, j'ai bosse9 durant mes e9tudes. C'est pour cela que j'en ai autant. C'est peut-eatre pour cela aussi que je suis paye9 en euro au double de votre salaire et que je suis mort de rire parce que l'euro (dans une e9conomie moribonde comme le dit David), e7a vaut encore plus que le dollars canadien et que j'empoche les profits. Le calcul de l'inflation mon grand c'est ni a droite ni a gauche, c'ets une statistique. SI je suis de gauche je peux dire l'e9conomie va mal perte du pouvoir d'achat, ralentissement de la spe9culation, etc. Si je suis de droite, je peux te dire que l'e9conomie va tellement bien et la croissance et tellement forte qu'elle surchauffe. c7a fait pas de moi un scientifique parce que je sais ce qu'est l'inflation. Tu veux un autre exemple, l'aide internationale un e9conomiste de droite peux-te dire laissons faire le marche9 e7a sert e0 rien de de9penser en Afrique dans des re9gime de banane corrompu et un e9conomiste de Gauche va te dire qu'avec des micro-preats on fait des miracle. Un autre e9conomiste de droite va te dire que l'aide e9conomique permet de cre9er un marche9 et un autre de gauche que c'est de l'impe9rialisme ne9faste.En passant, la litte9rature et le cine9ma sont enseigne9 e0 l'univerite9. Il y a meame un doctorat en e9tude fe9ministe, est-ce que c'est de la science? Les processus cre9atifs n'ont aucune me9thode scientifique. Finalement, en philosophie, tu ne te feras jamais dire par aucun prof que la philosophie est une science.Alors, David, tu t'es plante9. Admet-le pour une putain de fois. Tu vas peut-eatre grandir.Tu as parfois des flashs inte9ressants. Pour e7a que je viens ici. Mais tu n'es pas Andre9 Pratte. Tu ame8nes des sujets e0 de9bats. Point e0 la ligne. Tu n'es pas un expert. Surtout pas en tout.Tu ne peux pas non plus dire Le9o-Paul Lauzon n'est pas un e9conomiste parce que je ne l'aime pas. Moi si je trouve que c'est un zozo ce mec. C'est tout de meame un e9conomiste.Enfin pour ma source sur les oursins Je me petit de9brouillard. La revue pour enfants. Il montre comment avec une e9caille d'ourson on peut extraire de l'adn avec de l'eau de source, du vinaigre, etc provoquer une cassure de la chainette de prote9ine, extraire l'adn et reprovoquer une mitose cellulaire. La revue du mois passe9. c7a c'est un phe9nome8ne reproductible toujours dnas les meames conditions. L'e9conomie emets des opinions that's all folks. Elle dit hypothe8se. Apre8s, elle compile des donne9es qualitative et quantitative, elle a une me9thode, ouais. Mais tu ne peux pas mettre e7a dans le labo. C'est juste de la macro-psychologie. Un e9conomiste va te dire le prix du pe9trole va monter parce que Bush veux la guerre en Iran, dans la meame journe9e le ve9ne9zuela produit plus et arrive e0 e9quilibrer la production, mais le prix ne se stabilise pas. Les gens ont peur et se foutent de ton e9conomiste. Donc la loi de l'offre qui devrait s'appliquer, ne tvalairlent pas. Meame s'il n'y a pas de manque de pe9trole, les pris montent. Pourquoi, parce que c'est un principe et non pas un the9oreame scientifique.Finalement, le vrai de9bat ici, c'e9tait peut-on dire que le re9chauffement climatique est une invention et que ce sera be9ne9fique si on ne s'en pre9occupe pas avec des arguments e9conomique. NON!Et surtout pas avec des arguments provenant d'e9conomistes. C'e9tait e7a le de9bat.Tu n'as non plus jamais dir ce que tu faisais des gens qui meurent pris dans tes catastrophes e9cologiques.
Voir le commentaire en entierAutre signe de la faible prise en compte des contraintes environnementales : la baisse sensible des thèmes écologistes dans la campagne présidentielle 2012 par rapport à la campagne de 2007, les Verts eux-mêmes commettant la faute de diluer ce qui fait la force de leur message dans de multiples considérations intéressantes mais secondaires.
Voir le commentaire en entierCela est d’autant plus préoccupant que le réchauffement climatique n’est pas la seule porte d’entrée vers l’urgence environnementale : l’épuisement des ressources naturelles, la multiplication pernicieuse des cocktails polluants, les dangers du nucléaire, la conception simpliste de la croissance construite autour du PIB sont autant de menaces majeures qui devraient rendre anecdotiques les arguments des climato-sceptiques.
Désormais, des voix catholiques s’élèvent pour souligner l’importance de ces questions. Ainsi la revue Etudes http://www.revue-etudes.com/ qui publie dans son numéro d’avril 2012, deux articles sur ce thème, l’un d’Alain Granjean (X, ENSAE), La transition écologique : comment ?, et l’autre de François Euvé (jésuite, agrégé de physique, docteur en théologie), Principes d’une écologie chrétienne.
Pas d'accord ! La liaison qui est faite entre réchauffement climatique et activités humaines est loin d'être démontrée scientifiquement comme vous le dites, avec toutefois certaines réserves. Tant qu'on n'aura pas expliqué pourquoi au Moyen-Age il y a eu un épisode du même type alors que l'activité humaine ne pouvait être invoquée, il y aura doute sérieux quant à l'avis des experts plus ou moins sujet à caution.
L'attitude du chrétien, qui doit se défier de l'instrumentalisation de l'écologie à des fins politiques, c'est de faire objectivement la chasse aux gaspillages et au toujours plus, d'oeuver effectivement à la gestion des déchets dont personne ne parle, bref de gérer efficacement la nature que nous devons laisser à nos descendants dans un meilleur état que le nôtre.