9 mars 2020 : le jour où on a pris vos libertés pour un paillasson

Source [Contrepoints] : Le jour où le confinement, ou son petit frère, le contrôle social numérisé de tous, partout, tout le temps, reviendra, souvenez-vous : cela a commencé un 9 mars.

Il y a trois ans jour pour jour, les bureaucraties sanitaires occidentales ont imposé en mode panique et Panurge le confinement anti-covid. Une prophylaxie pourtant jamais utilisée et donc encore moins évaluée dans l’Histoire. Copier une méthode inventée par un régime totalitaire chinois aux données notoirement trafiquées aurait pourtant dû paraître peu judicieux. Mais la boîte de Pandore de ce genre de mesures hyper liberticides a été ouverte. 

 

C’est une date historique et funeste, quoique peu s’en souviennent, à commémorer ce 9 mars. Une date qui fera peut-être jurisprudence pour justifier les plus démentes atteintes à vos droits et libertés et un contrôle social numérisé digne d’un roman de Georges Orwell, ou d’Evgueni Zamiatine.

 

Quand les bureaucraties sanitaires paniquent

Il y a trois ans, jour pour jour, le gouvernement italien interdisait sur l’ensemble de son territoire de sortir de chez soi sauf motif essentiel, sous peine d’amendes, voire de prison. Il s’agissait, dans l’urgence, voire la panique, de stopper l’épidémie exponentielle de covid. Une décision prise en totale opacité (avez-vous vu rendu public le procès verbal de la réunion du cabinet italien ? Moi non plus).

Les bureaucraties sanitaires européennes ont emboité le pas, en mode Panurge : l’Espagne d’abord, le 14 mars, suivie de la Belgique, la France, le 17 (décision prise par le seul président de la République après avoir consulté quelques technocrates, son Premier ministre et une projection de l’Imperial College de Londres), suivis par les pays des autres continents. Un confinement puis deux, voire trois et jusqu’à sept dans certaines régions australiennes et un an au total en Argentine.

De fil en aiguille, la moitié de l’humanité s’est retrouvé en avril 2020 en lockdown (l’autre moitié s’est contenté de restrictions de type couvre-feu, tests, fermetures des frontières, restaurants, écoles, cinémas, stades, etc).

La version dure du confinement, avec l’exigence d’une auto attestation datée, sous peine d’amende, pour travailler, s’approvisionner, ou se faire soigner n’a été pratiquée, contrairement à ce qu’a prétendu l’Elysée, que par six pays au monde : Italie, Espagne, France, Belgique, Roumanie et Maroc. Vous pourrez raconter à vos petits-enfants, qu’on peut espérer incrédules, qu’on a pourchassé en hélico des promeneurs sur une plage. Les villes de la moitié de la planète ressemblaient au décor muet d’un film catastrophe arpenté par des survivants et des zombies… mais des zombies dérogatoires.

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