Article rédigé par Conflits, le 09 novembre 2022
Source [Conflits] : Les années 1960 et 1970 ont connu une énergie abondante et peu chère. Les solutions et les réussites d’hier peuvent être des éléments d’innovation pour les problèmes de pénuries d’aujourd’hui.
Au début des années 1970, tout allait pour le mieux dans la Communauté européenne — comme on appelait alors l’UE. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction d’une Europe meurtrie a été rendue possible grâce au plan Marshall, du nom du secrétaire d’État aux relations internationales du gouvernement américain. Une aide financière massive de 19 milliards de dollars a été distribuée aux États européens de l’OCDE, l’organisation créée en 1948. Le choix des entreprises bénéficiaires pour la fourniture des équipements était laissé aux seuls États, mais des comités de pilotage de l’aide définissaient les secteurs prioritaires.
Le calme avant la tempête
Grâce au plan Marshall, mais aussi au travail de la population européenne, qui aspirait à une bonne qualité de vie après les souffrances de la guerre, toute l’Europe occidentale redouble d’efforts au travail. La croissance du PIB entre 1950 et 1970 était d’environ 4 % par an. Ces années de prospérité dans tous les domaines industriels et domestiques sont appelées les « Trente Glorieuses ». Les femmes n’ont plus à faire la lessive à la main, la mécanisation de l’agriculture soulage les ouvriers agricoles, les loisirs deviennent possibles pour tous. Cela a également été rendu possible par l’énergie abondante et bon marché qui a fait tourner l’économie à plein régime. Ce plein emploi permettait de changer facilement de travail. Mon beau-frère explique qu’il était possible de changer d’emploi parce qu’un autre était proposé à quelques centimes de plus par heure.
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09/11/2022 01:00