Bertrand pose ses conditions pour participer au congrès de LR, ses concurrents agacés
Article rédigé par Le Monde, le 02 octobre 2021 Bertrand pose ses conditions pour participer au congrès de LR, ses concurrents agacés

Source [Le Monde] En déplacement dans la Manche, Valérie Pécresse a estimé qu’« il n’y a pas de candidat naturel aujourd’hui, il faut donc jouer collectif ».

« Rassemblement rime avec adhérents, pas avec cavalier solitaire » : le député Olivier Marleix, soutien de Michel Barnier, a appelé vendredi 1er octobre Xavier Bertrand à « respecter » les militants Les Républicains en se pliant à leur choix d’un congrès pour désigner le candidat de la droite à la présidentielle.

Hostile à une primaire, le président de la région Hauts-de-France a dit jeudi 30 septembre sa méfiance face à ce qui sera, selon lui, « un congrès d’affrontement » des candidats à l’investiture, plaidant pour « un congrès de rassemblement » et les appelant à le rencontrer « très prochainement ».

Ce congrès, qui doit permettre de départager les prétendants de la droite lors d’un scrutin restreint aux seuls adhérents Les Républicains (LR), se déroulera les 1er et 4 décembre. Pour l’heure, Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, Michel Barnier, l’ancien négociateur du Brexit pour l’Union européenne, le député Les Républicains (LR) Eric Ciotti, ou encore Philippe Juvin, le maire de La Garenne-Colombes, ont confirmé leur participation. Mais Xavier Bertrand, qui se disait hostile à une primaire ouverte – et donc plutôt favorable à un congrès –, maintient l’ambiguïté depuis plusieurs semaines.

« Un congrès de rassemblement pour moi, c’est un congrès des adhérents », a rétorqué le député LR Olivier Marleix, membre de l’équipe de campagne de Michel Barnier, sur RFI, en appelant « au respect des adhérents », qui ont « décidé d’une formule » pour la désignation du candidat de la droite.

« Ce choix a été pris d’ailleurs un peu à la demande de Xavier Bertrand, de ses amis, qui ont fait savoir qu’il participerait si c’était un congrès. C’était il y a six jours, je ne vois pas au nom de quoi on changerait les règles aujourd’hui », a-t-il ajouté. Et si d’aucuns sont « fébriles », à cause de « sondages pas très mirobolants pour la droite », alors « mettons-nous en campagne », a-t-il exhorté.

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02/10/2021 06:00