Article rédigé par Le blog de Jeanne Smits, le 12 juin 2021
Après le « fuitage » des courriels du Dr Anthony Fauci, grand artisan de la politique de gestion de la crise du COVID aux Etats-Unis (et par ricochet, dans de nombreux pays du monde) il est urgent de répéter à temps et à contretemps combien son hyprocisie a été grande. Convaincu du peu de risque de contamination présenté par les personnes « asymptomatiques », sachant parfaitement que les masques servent essentiellement à empêcher une personne malade de contaminer autour d’elle, bien au courant du fait que le remdesivir n’était en rien la solution thérapeutique, c’est lui qui a promu le confinement, les masques obligatoires et autres mesures liberticides, et le recours au remdesivir, ne voulant même pas entendre parler d’autres médicaments dont l’efficacité était pourtant bien plus probable. Mieux, c’est en multipliant par dix la létalité supposée du SARS-CoV-2, au moyen d’une erreur que l’on peine à croire volontaire d’un homme comme lui, que Fauci a affolé l’Amérique.
Ci-dessous, ma traduction intégrale de l’article de Raymond Wolfe sur LifeSiteNews qui détaillait hier quelques-unes des plus graves bourdes du Dr Fauci : au mieux des erreurs d’appréciation, au pire une manipulation délibérée. – J.S*Les erreurs et l’hypocrisie du fonctionnaire le plus célèbre d’Amérique ont été étalées au grand jour la semaine dernière avec la publication de milliers de courriels du Dr Anthony Fauci. Ces messages, publiés par le Washington Post, Buzzfeed et le groupe de défense de la santé ICAN, ont révélé, entre autres, les interrogations de Fauci sur l’origine du COVID-19, restées jusque-là dans l’ombre, et son étroite collaboration avec Bill Gates et Mark Zuckerberg, PDG de Facebook.Les communications du principal conseiller présidentiel sur le COVID-19 et directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) révèlent également ses volte-face sur les masques, sa fixation sur un médicament COVID douteux et son erreur d’interprétation fatale quant aux données de mortalité du virus.Vous trouverez ci-dessous quelques éléments saillants de ce que nous avons appris sur la mauvaise gestion de la crise du coronavirus par le Dr Fauci, sur la foi de ses propres messages.L’erreur qui a entraîné toutes les autres
Des courriels datant du début de l’année 2020 et rendus publics la semaine dernière mettent en lumière les comparaisons faussées faites par Fauci entre le COVID-19 et la grippe – des erreurs qui ont finalement conduit à des confinements mondiaux, la mise en place de l’obligation du port de masques et la distanciation sociale.Dans un courriel daté du 2 mars 2020, le chef du NIAID a répondu à un journaliste du Wall Street Journal qui affirmait que le COVID-19 avait un taux de mortalité d’environ 2 % : « Pour la grippe saisonnière, il est d’environ 0,1 % », déclarait alors Fauci. Il a fait la même estimation du taux de mortalité du virus dans d’autres courriels, comme celui adressé au principal correspondant médical de CBS News.« Le 2 mars, Fauci estime le taux de mortalité du virus à 2 %. Il se trompe d’un facteur 10, à peu près », a commenté sur Twitter Alex Berenson, ancien journaliste du New York Times. « C’est l’erreur qui a entraîné toutes les autres ».Le Dr Ronald Brown, de l’Université de Waterloo, a commenté la mauvaise lecture des données COVID-19 par Fauci dans un article publié l’année dernière dans Disaster Medicine and Public Health Preparedness.
Deux semaines après son courriel du 2 mars, M. Fauci a répété devant la commission de surveillance et de réforme de la Chambre des représentants des États-Unis que le taux de mortalité lié à la grippe est de l’ordre de 0,1 %. Le taux de mortalité actualisé du COVID-19, était quant à lui d’environ 1 %, a-t-il affirmé. Comme l’a fait remarquer le Dr Brown, « la conclusion communiquée à la commission de la Chambre des représentants était que le coronavirus était 10 fois plus mortel que la grippe saisonnière ».Le Dr Brown a expliqué que la comparaison faite par Fauci entre la grippe et le COVID-19 confondait deux paramètres différents : le taux de létalité des cas et le taux de létalité des infections.
« La confusion entre le taux de létalité par cas et le taux de létalité par infection peut sembler anodine, et il est facile de passer outre au début, mais cette confusion peut avoir finalement conduit à une erreur involontaire dans l’estimation de la mortalité due au coronavirus », a déclaré Brown.« Il est possible qu’une comparaison des taux de létalité par cas (CFR) du coronavirus et de la grippe saisonnière ait été prévue lors du témoignage au Congrès, mais en raison de la classification erronée du taux de létalité par infection (IFR) comme taux de létalité par cas, la comparaison a en réalité été faite entre un CFR ajusté du coronavirus de 1 % et un IFR de la grippe de 0,1 % », a-t-il déclaré.L’erreur de Fauci a ainsi « contribué à lancer une campagne de distanciation sociale, de fermeture d’organisations et d’entreprises, et d’ordres de confinement » fondée en grande partie sur une erreur.
Les restrictions concernant le COVID-19 ont bien sûr dévasté l’économie mondiale et entraîné un nombre incalculable de décès inutiles, bien que le taux de létalité réel de l’infection au COVID-19 se situe entre 0,2 et 0,3 %, selon les recherches mises en évidence par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).« À la suite du témoignage du Dr Fauci, la phrase “10 fois plus mortel” a été reprise dans tous les médias », note Len Cabrera dans Rational Ground. « Le problème est que cette déclaration était fausse et que le Dr Fauci (et son équipe) aurait dû s’en rendre compte immédiatement. »Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici
12/06/2021 06:00