Article rédigé par Guillaume de THIEULLOY, le 16 janvier 2020
Il peut sembler paradoxal de lier, dans un même titre, islam et liberté religieuse.
Le premier est en effet connu pour être l’une des religions les plus hostiles, probablement même la religion la plus hostile à la liberté et spécialement à la liberté religieuse. Pourtant, à mesure que l’islam se développe dans notre pays, nous assistons à un double mouvement qui mérite d’être sérieusement étudié.
D’une part, l’islam revendique une liberté religieuse pleine et entière pour pouvoir se développer et – espèrent certains de ses porte-paroles – dominer, un jour prochain,l’Europe. D’autre part, ce développement de l’islam s’accompagne de restrictions toujours plus nombreuses de nos libertés à tous. C’est sur cette situation paradoxale queje voudrais attirer l’attention dans les lignes qui suivent.
Mais, avant cela, il me faut préciser que j’entends ici liberté religieuse au sens le plus élémentaire de l’expression – évitant ainsi les débats importants que, notamment dans le monde de la théologie catholique, nous avons connus au cours des dernières décennies sur l’existence ou non d’un droit naturel à l’exemption de toute contrainte en matière spirituelle et sur les devoirs des communautés, et non pas seulement des individus, à chercher la vérité en matière religieuse et à vivre selon elle lorsqu’elle a été découverte.
La liberté religieuse, dans cet article, s’entend donc au sens du droit de la conscience humaine à chercher la vérité en matière religieuse et à ce que l’on appelle classiquement en théologie catholique la liberté de l’acte de foi – qui n’a jamais, faut-il le rappeler ? été contestée sérieusement dans la grande Tradition de l’Église, y compris par les pontifes ou théologiens de la Chrétienté médiévale.
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