Article rédigé par Benoît et moi, le 18 mars 2019
Source [Benoît et moi] Rien de spontané, c'est une opération mondiale soigneusement montée (preuves à l'appui, rien à voir avec une quelconque "théorie du complot") où les jeunes sont utilisés comme "chair à canon" des élites mondialistes. L'éditorial de Riccaro Cascioli sur La Bussola est À LIRE ABSOLUMENT! Et un bonus à ne pas manquer (15/3/2019, mise à jour le 16/3)
Lorsqu'on allume une télé ou une radio au moment du bulletin d'information ou du JT, il ne se passe pas cinq minutes sans qu'on n'entende l'un des mots magiques "climat" ou "planète" - quand ils ne font pas le titre principal. Une propagande au karcher, sans précédent, lancinante, effrayante même par son caractère comminatoire, un authentique lavage de cerveau qui devrait éveiller un minimum de soupçon chez n'importe quelle personne dotée d'un peu d'esprit critique.
Dernière mission assignée à nos robots à micro qui récitent les dépêches d'agence, impliquer les enfants dès l'âge le plus tendre: d'où, surtout aux informations régionales, une cascade de reportages dans les écoles, y compris maternelles (à quand les crèches?), où une partie importante de l'activité consiste à sensibiliser les (très) jeunes générations aux problèmes environnementaux, réels ou inventés, créant ainsi des mini-gardes rouges fanatisés - comme ceux utilisés par Mao Tsé Toung dans les années 68 pour poursuivre sa révolution culturelle, la référence s'impose -, censés former, surveiller, voire dénoncer leurs parents.
La jeune suédoise Greta Thunberg a d'ailleurs fait école (façon de parler!), la région Grand Est a sa nouvelle icône, en la personne d'un exaspérant gamin de 14 ans prénommé Victor (sorte de sosie de Harry Potter), qui prétend à lui seul "sauver la planète", et qui samedi dernier, a organisé (!!) une grande marche dans les rues de sa ville. Le plus triste, ou le plus consternant, c'est que ceux qui le suivaient comme s'il était le messie, étaient des adultes, y compris des représentants des "élites", maires, conseillers municipaux, élus européens, responsables d'associations, qui ont ici, consciemment ou pas, accepté de jouer le rôle d'idiots utiles d'une manipulation planétaire.
(La vidéo dure 1'22)
GRÈVE POUR LE CLIMAT, UN AUTRE ABUS SUR MINEURS
Riccardo Cascioli,
15 mars 2019
www.lanuovabq.it
Ma traduction
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Aujourd'hui, dans une centaine de pays à travers le monde, des étudiants sont en grève pour protester contre des politiciens qui ne prennent pas de mesures sérieuses pour combattre le réchauffement climatique. Une initiative qui, selon le récit officiel, vient de l'exemple de la Suédoise Greta Thunberg, 16 ans, qui a même été été candidate hier pour le prix Nobel de la paix. Mais les choses sont différentes. Et derrière la mobilisation des étudiants, il y a des élites écologistes et des fondations américaines qui utilisent les jeunes pour des batailles valant des centaines de milliards de dollars.
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Y a-t-il vraiment des gens disposés à croire que le mouvement étudiant mondial qui, aujourd'hui, fait la grève des cours et descend dans la rue dans une centaine de pays à travers le monde pour «sauver la planète», ait pour origine une gamine suédoise qui pratique la désobéissance civile?
Greta Thunberg, 16 ans, est devenue célèbre en août dernier pour une photo d'elle assise seule devant le Parlement suédois avec une pancarte appelant à l'application des accords de Paris sur le climat. Et depuis lors, elle est devenue une star internationale. Elle a été invitée à prendre la parole à la Conférence sur le climat qui s'est tenue à Katowice (Pologne) en décembre dernier, puis au Forum économique mondial à Davos. Hier, nous avons appris la nouvelle de sa candidature au prix Nobel de la paix.
Depuis des mois, tous les vendredis, elle saute l'école pour manifester en silence devant le Parlement (elle continuera jusqu'à ce que les mesures tant espérées soient prises) et au lieu de prendre deux bonnes fessées et d'être traînée à l'école par ses parents - comme cela aurait été normal autrefois - elle est devenue une héroïne internationale avec tous les adultes à ses pieds; et ses «Fridays for Future» sont devenus une source d'inspiration pour les étudiants du monde entier qui sont maintenant en grève pour demander aux gouvernementx d'appliquer immédiatement les accords de Paris afin de sauver le climat et l'avenir des nouvelles générations.
Tout cela bien entendu spontané, selon le récit officiel, et dû à la grande sensibilité des jeunes pour le sort de la planète que leurs parents risquent de leur transmettre dévastée. C'est le récit largement diffusé par les médias occidentaux, qui depuis des années font la promotion de l'alarmisme climatique.
Mais les choses sont un peu différentes et ont au contraire le goût d'une véritable exploitation de mineurs, un abus perpétré par de puissantes élites aux dépens d'enfants et de jeunes qui, depuis des années déjà, sont l'objet d'une propagande lancinante sur la catastrophe climatique imminente.
Peut-être - et nous le soulignons peut-être - le phénomène Greta est-il né presque par hasard, mais son succès immédiat est dû au fait qu'il a «rencontré» une stratégie spécifique qui vise précisément à créer un soulèvement des jeunes pour forcer les gouvernements à approuver des législations écologistes. Un exemple des mesures requises peut être trouvé dans le très récent "Green New Deal" qui a été adopté par les démocrates aux États-Unis (cf. lanuovabq.it).
Contrairement à ce que l'on peut penser à partir des médias occidentaux, Greta n'est nullement la première adolescente à jouer le rôle de leader écologiste: aux Etats-Unis, on ne compte plus désormais les sigles d'associations étudiantes engagées dans cette direction, parmi lesquelles le mouvement "Zero Hour", fondé par Jamie Margolin, 16 ans, dont la marche organisée à Washington le 21 juillet dernier fut une source d'inspiration pour Greta.
Mais ces adolescentes, endoctrinées depuis leur plus jeune âge aux dogmes de l'écologie, sont devenues des proies faciles et des armes dociles dans les mains des élites qui sont en train d'imposer une dictature mondiale au nom de la lutte contre le changement climatique. Derrière ces organisations étudiantes, il y a les riches fondations américaines habituelles - des Rockefeller aux Gates - qui manouvrent l'opération. Des documents récemment publiés font remonter la planification d'un mouvement étudiant à une réunion d'associations écologiques financées par la Fondation Rockefeller en 2012 à La Jolla, en Californie. C'est dans ces documents présentés à cette occasion que se trouve le plan de promotion des marches étudiantes dans le monde entier (voir ici: climatelitigationwatch.org).
Quoi qu'il en soit, de cette réunion est née une stratégie qui prend pour modèle la bataille menée avec succès contre l'industrie du tabac. Autrement dit, la voie des tribunaux, à travers la dénonciation des industries les plus responsables de l'utilisation des combustibles fossiles - considérés comme la cause principale du changement climatique - et des gouvernements qui ne prennent pas de mesures pour arrêter les émissions de CO2. Inutile de dire qu'il s'agit d'un gâteau valant des centaines de milliards de dollars. L'implication des jeunes et des très jeunes sert à créer un impact sur l'opinion publique (qui n'éprouve pas un sentiment de culpabilité devant ses enfants et ses petits-enfants auxquels on refuserait l'avenir?) et à rendre plus efficace le recours au tribunal.
En effet, aux États-Unis, on a vu se multiplier les actions en justice qui étendent au climat la «Public trust doctrine», c'est-à-dire le principe juridique selon lequel certaines ressources naturelles sont absolument préservées pour un usage public.
Mais l'affaire la plus importante, qui résume toute la stratégie des écologistes radicaux, ayant pour objectif le Green New Deal et comme protagonistes des enfants, est la cause encore pendante devant un tribunal de l'Oregon. Elle s'appelle Juliana vs. United States, et elle a été initiée en 2015 sur la base d'une plainte déposée par 21 enfants et adolescents âgés de 8 à 19 ans. Sur le banc de l'accusé, le président Barack Obama (aujourd'hui remplacé par Donald Trump) et plusieurs fonctionnaires des différents organismes gouvernementaux impliqués. L'accusation contre le gouvernement américain est qu'il viole les droits des jeunes en autorisant des activités qui causent les changements climatiques, et l'accusation demande donc au juge d'exiger du gouvernement américain qu'il prenne des mesures pour réduire les émissions de dioxyde de carbone.
Les 21 jeunes, pour la plupart mineurs, sont assistés par Our Children's Trust, une organisation d'avocats écologistes créée spécialement pour ce type d'opération, et sont représentés par le climatologue James Hansen, un des principaux activistes qui a popularisé la théorie du réchauffement climatique anthropique (c'est-à-dire causé par les activités humaines).
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