Article rédigé par Michel Janva, le 25 janvier 2018
source[Salon Beige]"Les scènes de sexe non simulées dans les films ne sont désormais plus interdites aux mineurs. " Telle est la décision que vient de prendre le Conseil d'État.
La haute juridiction a jugé légal le décret pris en ce sens en février 2017 par l'ancienne ministre de la Culture Audrey Azoulay.
Avant ce décret, les films "avec des scènes de sexe non simulées ou de très grande violence" étaient automatiquement interdits aux mineurs. Grâce à cela, l'association Promouvoir (qui affirme défendre les "valeurs judéo-chrétiennes") avait fait interdire aux moins de 18 ans le premier Nymphomaniac et Antichrist de Lars Von Trier, Ken Park de Larry Clark, Love de Gaspard Noé, ou encore le film d'horreur Saw 3D. Le décret de février 2017 a donc assoupli la classification en supprimant la référence au "sexe non simulé". Il a été attaqué devant le Conseil d'État par les associations Promouvoir et Action pour la dignité humaine. Mais les juges du Palais Royal ont rejeté tous leurs arguments."
Après cela, ils et elles peuvent balancer tous les porcs qu'ils veulent, ils ne sont plus crédibles. Ils préfèrent l'argent au respect de l'autre :
"Cette classification est "très importante pour la vie économique du film", soulignait Audrey Azoulay. En effet, en salles, une interdiction aux moins de 18 ans réduit d'abord le nombre de spectateurs potentiels, mais ferme aussi les portes des grands circuits comme UGC ou Pathé, dont la politique est de ne pas projeter de films interdits aux mineurs. Ensuite, certaines plateformes de vidéo-à-la-demande comme iTunes refusent les films interdits aux moins de 18 ans. Enfin, à la télévision, un film interdit aux moins de 18 ans ne peut être diffusé que sur une chaîne payante entre minuit et 5 heures du matin. Et les chaînes gratuites n'ont pas le droit de diffuser avant 22h un film interdit aux moins de 12 ans, et avant 22h30 un film interdit aux moins de 16 ans."
Pour rester dans le même sujet nous relayons cette pétition pour le retrait d'un livre abject, comportant de nombreuses scènes, décrites par le menu, d'érotisme et de sexe, et étudié par des élèves de 1ère.