Article rédigé par Marc Rousset, le 11 octobre 2017
source [Boulevard Voltaire]
Albert Camus avait prédit dès 1957 : « A longue échéance, tous les continents basculeront sur la vieille Europe. »
Horst Seehofer, de la CSU, et les jeunes de la CDU réunis en congrès à Dresde ont obtenu que la chancelière immigrationniste Merkel mange son chapeau et limite l’immigration nette à 200.000 immigrés par an. Les jeunes de la CDU veulent pouvoir « décider qui entre dans notre pays ».
Un tabou vient donc de tomber, mais ce chiffre de 200.000 est beaucoup trop élevé. Il se rapproche de l’invasion migratoire qui, en France depuis quarante ans, oscille entre 200.000 et 300.000 immigrés – clandestins inclus – par an. À noter que l’hypocrisie politique est possible car le chiffre annuel allemand pourra être modifié chaque année selon l’importance du chômage.
Mais ce chiffre de 200.000, présenté comme une victoire, est en fait une demi-mesure suicidaire qui caractérise la pensée unique en Europe.
Les démocraties occidentales se sont, en fait, laissées enfermer dans le carcan du droit de l’hommisme, de la judiciarisation du pouvoir et de l’inacceptable multiculturalisme. Comment se fait-il que l’on tolère, sur le territoire national, des clandestins multirécidivistes qui assassinent nos jeunes femmes d’une façon horrible au couteau comme à Marseille ?
Seuls des partis patriotes comme l’AfD en Allemagne ou un FN nouveau avec un chef nouveau charismatique et compétent en France pourront lancer une révolution conservatrice des valeurs, mettre fin à l’invasion migratoire, au Grand Remplacement des populations, organiser une remigration vers leurs pays d’origine des déboutés du droit d’asile et des inassimilables.
Si l’on parle, un jour, de quotas en France pour l’immigration, il faudra qu’ils soient proches de 0 ou de 20.000 par an au maximum, mais que par contre des quotas de remigration élevés soient aussi fixés pour expulser les clandestins et obtenir la remigration, chaque année, d’un nombre minimum d’extra-Européens.
« La France, tu l’aimes ou tu la quittes ! » Cette politique devrait être menée conjointement avec une politique familiale dont le but officiel politique proclamé serait d’augmenter le taux de natalité des Français de souche européenne. Ce n’est pas l’immigration extra-européenne mais notre civilisation qui est une chance pour la France !
Pourquoi Mme Merkel a-t-elle cédé ? Uniquement parce que l’AfD a obtenu 12,6 % des voix et effectué une rentrée fracassante au Bundestag avec 93 des 709 sièges. Il y a quelques années, les Allemands avaient déjà entrevu la solution avec la fameuse maxime « Kinder, nicht Inder » (des enfants, pas des hindous), alors que le gouvernement allemand voulait faire venir en masse des informaticiens des Indes.
Franke Petry, ancienne responsable de l’AfD, a eu cette formule magnifique :« L’Union européenne ne veut plus des peuples mais des populations. » L’Union européenne a perdu le réflexe de survie et d’autodéfense. L’Europe est le seul endroit au monde qui appartient à tout le monde.
Or, avec Macron, le scandale de l’invasion migratoire continue, tandis que l’on ne pense qu’à la réforme du droit du travail, bref, l’arbre économique qui cache la forêt civilisationnelle et régalienne. Macron ne touchera pas à l’aide médicale d’État (un milliard d’euros par an), mais songe à supprimer les allocations familiales pour les Français des classes supérieures. Alors que 65 % des Français pensent qu’il y a trop d’immigrés en France, à peine un clandestin sur dix quitte effectivement le pays des droits de l’homme, suite au laxisme des juges et du droit, ainsi qu’à l’autorisation du pays de provenance. La Chine ne distribue aucun « laissez-passer » et le Mali, alors que l’on pourrait faire pression, le fait au compte-gouttes.
Albert Camus avait prédit dès 1957 : « À longue échéance, tous les continents basculeront sur la vieille Europe. Ils sont des centaines et des centaines de millions. Ils ont faim et ils n’ont pas peur de mourir. Nous, nous ne savons plus ni mourir, ni tuer. »