Paris, Anne Hidalgo et l'immigration clandestine.
Article rédigé par Gabriel Robin, le 30 juin 2016 Paris, Anne Hidalgo et l'immigration clandestine.

[Source : Boulevard Voltaire]

Anne Hidalgo est la quintessence de cette gauche des grandes métropoles qui a définitivement troqué les classes populaires contre la sacro-sainte « diversité ». Sociétaliste forcenée, voire entêtée, madame le maire de Paris ne rate jamais une occasion de donner des gages de bonne conduite aux idées dominantes. Elle s’est, en effet, plusieurs fois illustrée ces derniers mois dans une course effrénée à la boboïtude la plus crétine.

 

Concurrente directe du premier de la classe en mépris de classe qu’est Emmanuel Macron (qui déclarait, hier, au Club Bourbon que les gens « peu éduqués » avaient massivement plébiscité le Brexit), Anne Hidalgo peut aussi compter sur ses fidèles adjoints à la mairie pour faire de Paris une mégalopole mondiale bien éloignée de ses racines nationales. Sous l’influence de ses alliés d’Europe Écologie Les Verts, l’ambassadrice d’honneur du Qatar a interdit la circulation des vieilles voitures dans Paris intra-muros. Déjà forcés de vivre en banlieues par l’augmentation du coût des logements, les pauvres (qui ne peuvent pas s’offrir des SUV flambant neufs) ne pourront désormais plus conduire dans le Paris pasteurisé de la gauche des gentils.

Admiratrice du nouveau maire de Londres, Sadiq Khan, l’édile n’a pas manqué de rendre visite à son homologue après son élection, mais aussi en début de semaine, consécutivement au coup de tonnerre du Brexit. Comme l’indique l’inénarrable avocat Patrick Klugman àFrance 24, les élus parisiens « doivent arrêter de se comporter comme des villageois agressifs. Vu de l’étranger, Londres et Paris sont déjà une mégalopole commune et travailler ensemble peut être une manière intelligente de jouer la mondialisation. » Voilà qui est clair. Paris et Londres, sous la double gouvernance du fric et du marxisme culturel, ont plus en commun entre elles qu’avec les pays dont elles sont les capitales.

Anne Hidalgo n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Elle aimerait désormais s’inspirer de pays plus exotiques pour donner une autre couleur à l’une des villes les plus touristiques du monde. Le 31 mai dernier, elle annonçait vouloir une mesure forte pour assurer l’accueil des « migrants » clandestins. Paris, capitale de l’immigration illégale ? Cela semble le souhait des équipes de la mairie de Paris, qui s’inspireraient de Grande-Synthe pour bâtir un camp répondant aux« normes internationales ». Cerise sur le gâteau : l’installation se fera dans un lieu « tenu secret », de manière à ce que personne ne puisse s’y opposer, comme l’indiquait aujourd’hui le site Paris Vox.

Les Parisiens vont goûter encore un peu plus aux joies du « vivre ensemble ». En avril, des centaines de « migrants » s’affrontaient sous la station du métro aérien Stalingrad, démontrant à une population souvent peu au fait des difficultés du reste de la France ce qu’était la réalité de l’immigration massive. Non, un couple de designers nippons n’est pas représentatif de ce qu’est aujourd’hui le phénomène migratoire. Il serait temps que les habitants privilégiés de Lutèce le comprennent.

Les titis parisiens l’ont, quant à eux, compris. Ils sont partis, forcés de quitter une ville dans laquelle ils n’avaient plus leur place. Car Paris, aujourd’hui, a tout d’un hôtel. De luxe pour les fortunés qui peuvent s’offrir les beaux quartiers. De passe pour le tiers monde attiré par les généreux avantages que lui octroient des idéologues déracinés.