Nous entrons dans l’industrialisation des fake news

Source [Economie Matin] : Les récentes révélations du collectif de journalistes Forbidden Stories sur les officines spécialisées dans la manipulation de l’opinion publique montrent que la désinformation à grande échelle est devenue une menace systémique.

La désinformation est un marché en plein essor. Il existe aujourd’hui un marché en plein boom fait de sociétés de relations publiques et d’agences marketing prêtes à tout pour leurs clients y compris à déployer de faux comptes sociaux, de faux récits et de pseudo sites Web d'actualités. Ces « professionnels de la communication » organisent des opérations de désinformation pour le compte de tous ceux qui ont les moyens d’acheter leurs services. L’enquête du collectif de journalistes Forbidden Stories a mis en lumière ce phénomène des «dark PR», où des agences plus ou moins officielles sont devenues des mercenaires de la désinformation dotés d’outils à la pointe de la technologie.

Les motivations des acteurs de la désinformation sont multiples. D’abord, il y a l’appât du gain d’escrocs spécialistes de la manipulation de cours de sociétés cotées ou de cryptomonnaies. On y trouve aussi des entreprises malveillantes souhaitant déstabiliser la réputation de leurs concurrentes. Autre motivation, l’activisme écologique d’organisations, comme les Yes Men ou Extinction Rebellion, s’appuyant sur de faux communiqués destinés à challenger la réputation de grandes entreprises. Les cas récents de manipulation de la communication d’Adidas ou de BlackRock en témoignent. La méthode la plus fréquemment utilisée est de laisser croire qu’une info est fiable en usurpant l’identité de l’émetteur supposé de cette info. C’est un phénomène que nous analysons de près pour Wiztrust, notre plateforme de certification de l’information des entreprises dans la blockchain.

Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici