Intimidation, brouillage, espionnage... Comment les forces françaises surveillent l’espace

Source [Le Figaro] : Le centre de commandement de l’espace scrute «H24» le ciel tout comme l’activité militaire des puissances spatiales.

Il n’y a ni relief ni couleurs. Seule la silhouette des pays se dessine sur un fond noir. Sur cette vaste carte qui occupe l’intégralité du mur, quelques points d’importance sont signalés: les radars ou les sites de lancement, par exemple. Ce jour-là, SpaceX prépare un tir depuis les États-Unis. C’est la routine. L’entreprise d’Elon Musk fait décoller ses fusées tous les quatre jours environ. En Russie, un autre compte à rebours est enclenché pour une fusée Soyouz. Les sites chinois sont aussi indiqués. Pékin communique souvent tardivement ses ordres de lancement, mais les notifications pour le trafic aérien suffisent souvent. Ce sont des tirs commerciaux. Mais ils peuvent aussi emporter éventuellement des charges à vocation militaire. Lorsqu’il est question d’espace, les deux univers s’entrecroisent. D’une ligne, un arc orbital schématique traverse ce planisphère. Comme sur une ligne de temps, le survol de plusieurs satellites d’intérêt y est répertorié, qu’ils soient français ou étrangers…

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