Salto, finies les galipettes : le contribuable français se fracasse sur Netflix

Source [Contrepoints] : Le contribuable va devoir verser une petite larme car il ne pourra plus faire de petites cabrioles, devra faire une croix sur les galipettes et surtout, c’en est fini de Salto.

Ce vendredi, drame : le contribuable va devoir verser une petite larme car il ne pourra plus faire de petites cabrioles mais une croix sur les galipettes et surtout, c’en est fini de Salto.

Pour le rappel, Salto n’est pas ce mouvement gymnastique que le contribuable devrait effectuer pour récupérer son argent (tant le fisc lui rappellera, s’il se risquait à ça, que salto rime avec lumbago), mais bien le nom de cette aventure télévisuelle consternante qu’ont lancé en 2020 les télévisions privées du capitalisme de connivence, TF1 et M6, avec les télévisions publiques de la dépense idéologique forcenée, France Télévisions et ce alors que les confinements faisaient rage et que le téléspectateur français était donc plus ou moins captif.

Dans un pays déjà largement conquis par Netflix puis PrimeVideo, c’était un pari risqué, foufou diraient certains, mais comme il était aussi fort coûteux, tout le petit monde des médias s’est jeté sur l’aubaine.

Las.

La belle aventure emmenée par la fine fleur des médias télévisuels français va devoir mettre la clé sous la porte et rendre sa proverbiale antenne : en effet, France Télévisions s’apprête à acter en interne la dissolution de la plateforme créée par les groupes TF1, France Télévisions et M6, après un service de plus de deux années (oui, deux, entières, de douze mois chacune). S’il reste à savoir ce qui va être fait des quelques centaines de milliers d’abonnés et du catalogue de produits disponibles sur la plateforme (revente à d’autres acteurs ou passage en perte totale), il n’y a plus de doute que la plateforme, elle, va s’arrêter.

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