Union de la gauche : LFI n’est pas un parti démocratique, affirme la maire socialiste de Vaulx-en-Velin

Source [Valeurs actuelles] : Lors du débat entre les trois candidats à la direction du PS, la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, a affirmé souhaiter que son parti quitte la Nupes.

Sans concession envers la France insoumise. Vendredi 6 janvier, lors du débat entre les trois candidats à la direction du Parti socialiste, la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, a affirmé que la France insoumise n’était « pas démocratique ». « Nous sommes par essence un parti démocratique. Ce n’est pas le cas de la France insoumise », a ainsi expliqué la prétendante au poste de secrétaire nationale du Parti socialiste, opposée au sortant Olivier Faure, artisan du rapprochement du PS avec LFI dans le cadre de la Nupes, et au maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, qui plaide, lui, l’entre-deux.

« Reposons la question de l’union de la gauche »

Hélène Geoffroy veut donc reposer « la question de l’union de la gauche » : « Non pas dire que nous sommes contre, mais dire sur quels fondamentaux de convergence ou de divergence nous devons opérer. »

Dans un entretien à l’AFP cité par Le Point, Hélène Geoffroy tacle durement le bilan d’Olivier Faure : « Olivier Faure a été le premier secrétaire de l’effacement du Parti socialiste, par un manque de travail et d’incarnation de nos idées. Nous n’avons pas de projets, et ça s’est vu à l’élection présidentielle, nous n’étions pas prêts. Olivier Faure porte la responsabilité de nos 1,74 %. »

Quant à elle, Hélène Geoffroy souhaite suspendre la participation du Parti socialiste à la Nupes, mais surtout opérer un « triple rassemblement » : « D’abord, un rassemblement des socialistes. Il y a plus de socialistes en dehors du PS que dans le parti. […] Le deuxième rassemblement consiste à s’adresser à toutes les catégories de Français. Aujourd’hui, nous ne parlons plus qu’aux plus aisés, mais peu aux catégories populaires et aux milieux ruraux. […] Le troisième rassemblement, c’est faire l’union de la gauche, mais autour d’un contrat de projet. Aujourd’hui, on n’est pas dans l’union de la gauche, on est en train de suivre une dérive qui par certains aspects est populiste. Ce n’est pas la gauche. »

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