Terrorisme au Sahel : l’exception mauritanienne

Source [Conflits] : Au Sahel, la Mauritanie est le seul pays à ne pas avoir connu d’attaques djihadistes depuis 2011, alors même que la région connaît une forte dégradation sécuritaire et que son voisin malien subit des attaques répétées. Cette « exception mauritanienne » s’explique par une stratégie à la fois multidimensionnelle et spécifiquement sahélienne, pragmatique et adaptée à la guerre dans le désert.

La Mauritanie, un territoire épargné par les attaques

Au Sahel, la montée en puissance des groupes armés terroristes (GAT) représente un défi majeur à la paix et à la sécurité dans la région. La contagion de la menace semble inexorable, malgré la présence des troupes françaises depuis 2013 et une coopération régionale sécuritaire importante. Si les attaques se concentrent dans le centre du Mali, le nord-est du Burkina Faso et l’ouest du Niger, la menace se propage désormais dans les pays du golfe de Guinée : la Côte d’Ivoire, le Togo ou encore le Bénin font régulièrement état d’incursions djihadistes sur leur territoire. Le retrait partiel des quelque 5 100 soldats français de l’opération antiterroriste Barkhane[1] assombrit un peu plus les perspectives sécuritaires de la région.

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