Un pas de plus vers la dictature

Le journal RIVAROL vient d’être exclu, sans justification sérieuse, de la commission paritaire qui autorise les journaux à paraître dans les kiosques et être vendus avec une TVA de 2,1% au lieu de 20%. De plus, son compte PayPal, qui sert aux transactions financières entre le journal et ses abonnés, a été supprimé et son site web attaqué pendant deux jours.

Une citation de l’Evangile nous vient à l’esprit : « Oui, tous ceux qui veulent vivre dans le Christ avec piété seront persécutés » (2 Tim. 3, 12). Car RIVAROL est le seul hebdomadaire authentiquement chrétien, le seul journal qui dénonce le mondialisme à longueur de colonnes.

Beaucoup diront : « Ce n’est pas grave, cela n’intéresse que quelques milliers de personnes, soit bien moins que 0,1% de la population française ». C’est oublier ce dont nous avait avertis Saint Augustin : « A force de tout voir, on finit par tout supporter. A force de tout supporter, on finit par tout tolérer. A force de tout tolérer, on finit par tout accepter. A force de tout accepter, on finit par tout approuver... »

En fait, c’est bien plus que quelques milliers de personnes qui sont concernés. Car tous les Français subissent cette dictature de la pensée. Sauf qu’ils ne le voient pas. Les exemples sont multiples. En voici quelques-uns.

Le premier qui vient à l’esprit, c’est la façon dont les médias nous relatent ce qui se passe en Ukraine. Nous subissons une avalanche de calomnies à l’encontre de la Russie et de Wladimir Poutine, en occultant complètement le fait que les habitants du Donbass sont sous les bombes de l’armée ukrainienne depuis huit ans et que cela fait donc huit ans qu’ils vivent dans les caves. Et on « oublie » cet autre fait que c’est le gouvernement de Kiev qui a violé les accords de Minsk.

Autre exemple : tout le discours officiel qui justifie la liberté de l’avortement (remboursé par la Sécurité Sociale) au nom des Droits de l’Homme alors que l’avortement est un meurtre, ce qui se vérifie scientifiquement.

Troisième exemple : l’Union Européenne présentée comme légitime alors que, en 2005, 55% des Français l’avaient rejetée.

Nous vivons bien en pleine dictature

C’est toujours la même question : comment en sommes-nous arrivés là ? Le combat spirituel entre Dieu et le Diable existe depuis la nuit des temps et cela s’est traduit par de nombreuses attaques de ce dernier. Citons-en quelques-unes : le grand schisme entre les églises d’Orient et d’Occident de 1053, l’apparition du protestantisme quelques siècles plus tard, l’instauration d’une société sans Dieu en France en 1789, puis dans d’autres pays. Mais le caractère satanique de tous ces événements n’apparaissait qu’aux gens avertis.

Aujourd’hui, nous vivons une époque nouvelle, unique dans toute l’histoire de l’humanité : le fait qu’une puissance satanique – l’oligarchie mondialiste – ait mis en place une domination planétaire. C’est pourquoi le combat temporel entre opposants et partisans du mondialisme apparaît aux yeux de tous comme la matérialisation du combat spirituel entre Dieu et le Diable.

Aussi ne pourra-t-on abattre le mondialisme qu’avec l’aide de Dieu. Certains choisissent de mener ce combat sur le plan spirituel, notamment par la prière et l’évangélisation. Qu’ils reçoivent nos encouragements. Pour notre part, nous faisons le choix du combat temporel. C’est alors que nous pensons à la parole du Christ : « Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut perdre dans la géhenne à la fois l’âme et le corps » (Matt. 10, 28).

Traduction : le fer de lance de la franc-maçonnerie – qui est au pouvoir en France depuis deux siècles – est l’Education Nationale, car c’est le principal outil qui lui sert à modeler les esprits. C’est pourquoi nous devons à la fois défendre la famille et dénoncer le monopole de l’Education Nationale.

 

De Georges Tartaret