Les agressions fascisantes de la gauche

Source [Boulevard Voltaire] : La vidéo court sur les réseaux sociaux. Le célèbre youtubeur Papacito a proposé un combat de boxe à la loyale avec l’individu qui a agressé le militant de Reconquête, dimanche, à Tours, l’insultant - Casse-toi, facho de merde, allez, tire-toi, etc. -, le frappant, lui crachant au visage, lui arrachant sa casquette, lui balançant ses tracts à la tête. On voit assez bien l’idée, pas besoin d’un dessin : s’il est assez simple et sans danger pour un escogriffe de son envergure de s’attaquer à un homme d’âge mûr, se retrouver en duel face à Papacito l’est peut-être un peu moins.

Cette agression fait suite à de multiples autres - qui seraient restée inaperçues sans les réseaux sociaux -, toujours perpétrées contre des militants de l’extrême droite, donc de la haine, par des promoteurs de la paix, de l’amour et de l’accueil de l’autre. Cherchez l’erreur. Citons pêle-mêle, simplement pour le mois de mars, deux cadres de Reconquête, Stanislas Rigault et Denis Cieslik, pris à partie à Metz (Moselle), des militants de Reconquête aspergés d’essence dans l’Essonne, des militants du RN agressés à Vedène (Vaucluse), un conseiller régional RN Stéphane Rambaud et son équipe molestés à Hyères (Var) lors d’un collage ou encore des militants de Reconquête agressés à La Chapelle Saint-Mesmin (Loiret). À chaque fois, la classe politique et médiatique reste d’une discrétion de violette.

 

Et on cherchera vainement sur les réseaux sociaux la trace de militants de gauche ou d’extrême gauche agressés par la droite durant cette campagne. Dans ce monde politique binaire façon Gulli et Disney Channel que l'on nous dépeint, force est donc de constater que ce sont les gentils qui persécutent les méchants. D’aucuns s’étonnent parfois, dans les commentaires, que les militants de RN ou de Reconquête, qui ne sont pas tous septuagénaires, ne ripostent pas. Mais ma pauvre dame, si, plutôt que de battre en retraite, les agressés réagissaient, ne serait-ce qu’un chouia, leurs agresseurs se mueraient immédiatement en victimes et un chœur de pleureuses digne des grandes tragédies grecques planterait sa tente sur les plateaux télé.

 

Pour comparer le traitement médiatique de ces « incidents » avec une supposée agression commise par des éléments « conservateurs » contre les forces du « progrès », il faut remonter à juin 2019. On se souvient des cris d’orfraie, lorsqu’à La Roche-sur-Yon, lors de la journée contre l’homophobie, des étudiants de l’ICES avaient crevé des ballons de baudruche, poussé un présentoir et emporté un drapeau en scandant « Homofolie, ça suffit ». L’affaire avait été abondamment relayée par la grosse caisse médiatique selon une méthode parfaitement huilée, joignant dans ses commentaires les superlatifs aux points d’exclamation.

 

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