La semaine dernière a été émaillée d’informations relatives à la vie affective, pour parler élégamment, de personnalités emblématiques, informations qui ont fait les « choux gras », pour parler plus vulgairement, de médias très friands de ce genre de sujet. Coup sur coup ont été évoqués des « affaires » qui ont fortement ébranlé les personnalités en question.

C’est ainsi qu’un ancien ministre, Nicolas Hulot, est accusé de propositions assez peu alléchantes faites à une jeune femme, il y a des années de cela, propositions rapportées avec gourmandise par cette dernière dans des émissions grand public, par l’utilisation de mots d’une crudité inouïe, sans que les journalistes s’en émeuvent. Nicolas Hulot, qui clame pourtant son innocence, annonce en conséquence qu’il va quitter la vie politique.

Monseigneur Aupetit, archevêque de Paris, est rattrapé par une sombre affaire de sms envoyé à une femme dont il serait très, trop proche : il annonce qu’il a demandé au pape de le relever de ses fonctions. Cette troublante affaire produit un malaise considérable au sein de l’Eglise qui, à l’évidence, n’avait pas besoin de ce que nombre de catholiques considèrent comme un nouveau scandale.

Du côté d’Eric Zemmour, la rumeur selon laquelle son jeune bras droit, Sarah Knafo, serait enceinte de lui, prolonge les révélations faites par Paris-Match il y a plusieurs semaines, selon lesquelles le candidat à l’élection présidentielle, marié et père de famille, vivrait probablement avec sa collaboratrice. Ce qui ne peut que déstabiliser une partie de ses soutiens.

Lourde semaine…Toutes ces affaires traduisent le paradoxe mortifère dans lequel se débat notre société : la permissivité sexuelle a été décrétée comme faisant quasiment partie des Droits de l’Homme, mais l’utilisation de ce droit soulève l’ire de la société. Il ne serait pas inutile de remettre de la cohérence sur ce sujet, pour que chacun puisse savoir « sur quel pied danser » : la permissivité sous toutes ses coutures est-elle un bien ou un mal ? Il devient urgent que la société tout entière réponde clairement à cette question.

François Billot de Lochner