Les Pyrénées-Orientales confrontés à un afflux inédit de migrants algériens

Source [Valeurs actuelles] Selon France 3, 10 000 clandestins algériens auraient rejoint l’Espagne depuis janvier pour se rendre ensuite en France.

Les chiffres flambent. Dans les Pyrénées-Orientales, situées à la frontière avec l’Espagne, la pression migratoire ne cesse d’augmenter depuis le début de l’année. Comme l’a indiqué France 3 Occitanie le 28 octobre, un nombre colossal de migrants algériens a entrepris un long périple pour rejoindre l’Hexagone. 10 000 auraient ainsi atteint l’Espagne depuis janvier. La police aux frontières a d’ailleurs interpellé 39 passeurs sur le seul mois d’octobre contre une dizaine habituellement. C’est notamment entre Cerbère et le Perthus que les clandestins ont pour la plupart essayé d’entrer en France. « Il n’y a rien là-bas en Algérie. C’est sans issue pour nous », a confié un algérien qui a tenté sa chance pour rejoindre Marseille. « C’est un chaos social et politique », a-t-il ajouté au sujet de son pays après avoir avoué qu’il avait brûlé ses papiers d’identité pour éviter d’être expulsé.

Prêts à tout pour atteindre leurs objectifs, les clandestins, qui ne parlent généralement pas français, paient jusqu’à près de 2 000 euros juste pour la traversée en mer sur une embarcation de fortune. A Cerbère, les migrants utilisent souvent les tunnels de la SNCF et prennent tous les risques. « Il faut absolument organiser un accueil et être capables d’orienter tous ces gens perdus », a expliqué un délégué syndical CGT-SNCF qui a confié à France 3 apercevoir « jusqu’à une soixantaine » de clandestins par jour dans les tunnels. « Ce problème ne sera géré ni par les barbelés aux frontières, ni par les forces de police », a affirmé Christian Grau, le maire (SE) de Cerbère. Selon l’élu, la solution serait de déployer des associations et des structures « qui permettent de répondre à ce flux ».

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