Bertrand pose ses conditions pour participer au congrès de LR, ses concurrents agacés

Source [Le Monde] En déplacement dans la Manche, Valérie Pécresse a estimé qu’« il n’y a pas de candidat naturel aujourd’hui, il faut donc jouer collectif ».

« Rassemblement rime avec adhérents, pas avec cavalier solitaire » : le député Olivier Marleix, soutien de Michel Barnier, a appelé vendredi 1er octobre Xavier Bertrand à « respecter » les militants Les Républicains en se pliant à leur choix d’un congrès pour désigner le candidat de la droite à la présidentielle.

Hostile à une primaire, le président de la région Hauts-de-France a dit jeudi 30 septembre sa méfiance face à ce qui sera, selon lui, « un congrès d’affrontement » des candidats à l’investiture, plaidant pour « un congrès de rassemblement » et les appelant à le rencontrer « très prochainement ».

Ce congrès, qui doit permettre de départager les prétendants de la droite lors d’un scrutin restreint aux seuls adhérents Les Républicains (LR), se déroulera les 1er et 4 décembre. Pour l’heure, Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, Michel Barnier, l’ancien négociateur du Brexit pour l’Union européenne, le député Les Républicains (LR) Eric Ciotti, ou encore Philippe Juvin, le maire de La Garenne-Colombes, ont confirmé leur participation. Mais Xavier Bertrand, qui se disait hostile à une primaire ouverte – et donc plutôt favorable à un congrès –, maintient l’ambiguïté depuis plusieurs semaines.

« Un congrès de rassemblement pour moi, c’est un congrès des adhérents », a rétorqué le député LR Olivier Marleix, membre de l’équipe de campagne de Michel Barnier, sur RFI, en appelant « au respect des adhérents », qui ont « décidé d’une formule » pour la désignation du candidat de la droite.

« Ce choix a été pris d’ailleurs un peu à la demande de Xavier Bertrand, de ses amis, qui ont fait savoir qu’il participerait si c’était un congrès. C’était il y a six jours, je ne vois pas au nom de quoi on changerait les règles aujourd’hui », a-t-il ajouté. Et si d’aucuns sont « fébriles », à cause de « sondages pas très mirobolants pour la droite », alors « mettons-nous en campagne », a-t-il exhorté.

Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici