Maître Chauvin conteste qu’un assassin islamiste puisse être son « frère »

Source [Riposte laïque] Le 13 avril 2020, une tribune est parue sur le Dalloz, un quotidien du droit en France qui dénote l’état d’esprit déliquescent de notre système judiciaire comprenant des juges, mais aussi des avocats.

Cette tribune relate des propos tenus par un bâtonnier de la Drôme, monsieur Thierry Chauvin, en petit comité ! Il sauve son honneur en contestant que le tueur au nom d’Allah de Romans était un « frère de sang » de la profession d’avocat. Celui-ci, bâtonnier, a démissionné car il n’en pouvait plus de cette allégeance à la bien-pensance et aussi parce qu’il se fait, lui, une haute idée de sa fonction d’avocat et de bâtonnier. Il y a bien quelque chose de pourri dans cette institution judiciaire où des avocats dansent la farandole avec des juges politisés !

Me Thierry Chauvin, à travers un communiqué, a souhaité expliquer les raisons de sa démission des fonctions de bâtonnier du barreau de la Drôme : « Le 21 avril dernier, j’ai informé mes confrères que je mettais un terme à mon mandat de bâtonnier. Cette décision est naturellement le fruit d’une longue réflexion mais également de divers sentiments dont j’ai réservé les plus intimes à mes confrères. Pourtant, c’est une tribune écrite par neuf avocats et parue dans une revue juridique le 13 avril qui m’a définitivement convaincu que je ne pouvais plus poursuivre ma mission. »

Dans cette tribune que vous trouverez sur ce lien (source), vous lirez des lignes particulièrement choquantes qui me font dire que l’indignation de maître Chauvin est parfaitement justifiée.

« Cet homme-là, Abdallah Ahmed-Osman, est l’un des nôtres. Il nous ressemble. Nous sommes faits de la même chair, des mêmes os et le même sang que le vôtre coule dans ses veines. C’est notre frère. »

Qui a écrit ce texte ? Des avocats ont osé, voici leurs noms :  Alexandre Plantevin, Agnès Bouquin, Olivier Forray, Katia Gabriel, Sarah Just, Carine Monzat, Fabrice Pothier, Sébastien Sertelon et Clémentine Vergnais.

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