Le Premier ministre Manuel Valls s’est rendu mardi 27 janvier dans le Doubs afin d’y soutenir le candidat PS à l’élection législative partielle de dimanche. Une réponse aux principales préoccupations des Français, sans doute…

C’est que l’enjeu est de taille : il s’agit pour le Parti socialiste de ne pas perdre le siège de la 4e circonscription du département depuis le départ de Pierre Moscovici à la Commission européenne, pour conserver la majorité absolue à l’assemblée. En cas de défaite, le PS ne possèderait plus que 288 sièges, 289 étant nécessaire pour disposer de la majorité.

L’UMP a envoyé dans le Doubs Laurent Wauquiez, son secrétaire général. Nicolas Sarkozy se tâte… Le Front national a dépêché Marine Le Pen elle-même. Les Français sont prévenus : la patrie est en danger !

La gauche dans le noir

Mais la soirée républicaine pour accueillir le Premier ministre a été perturbée par des militants de la CGT qui ont coupé l’électricité afin d’empêcher Manuel Valls de s’exprimer. Sans faire dans la dentelle, ils ont plongé dans le noir tout le quartier. « Coupez-leur le courant à tous et la CGT reconnaîtra les siens. » Les habitants doivent se sentir rassurés : ils ont participé, de manière involontaire certes, à la lutte contre la loi de transition énergétique.

Pendant que ces messieurs se disputent, le chômage atteint des taux record : 3,5 millions de demandeurs d’emploi en métropole. Un chiffre jamais atteint.

 

Fr. de L.

 

 

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