En avant toute pour la pseudo écologie, pour l’écologie idéologique, pour l’écologie totalement déconnectée de la réalité, pour l’écologie anti écologique ! Les dirigeants de l’Union européenne l’ont décidé : l’écologie va devenir le moteur du développement économique, pour sauver la planète, bien sûr !

L’UE s’est donc intéressée à la voiture, et son verdict est tombé, implacable : à partir de 2035, c’est-à-dire demain matin, les fabricants d’automobiles ne pourront plus vendre que des voitures électriques ou à hydrogène ! C’est ainsi, ça ne se discute pas, les voitures seront vertes, ou ne seront pas. L’écologie avant tout, point final. Avec un super bonus : acheter une belle voiture électrique, confortable, silencieuse, bourrée de gadgets, toute rutilante, qui va époustoufler tout le voisinage : le bonheur, la joie écologique en prime !

Le seul petit problème, mais il est de taille, c’est que les voitures électriques sont à l’écologie ce que le sandwich McDo est à la grande cuisine. En effet, les voitures électriques sont à proprement parler anti écologiques.

Le célèbre journaliste Pujadas, intervenant sur des médias très politiquement corrects, a récemment invité sur son plateau des personnalités qui connaissent le sujet de la voiture électrique, qui ont expliqué que la fabrication de ces véhicules nécessitait des masses considérables de lithium et de cobalt, et que l’extraction de ces deux produits était extraordinairement anti écologique

En outre, le non moins célèbre Tavares, nouveau Carlos Ghosn de l’automobile, expliquait récemment que la construction de voitures électriques coûte 50 % plus chère que celle de voitures non électriques : les classes moyennes ne pourront donc pas en acheter, et cela va donc bouleverser de fond en comble le système de production des voitures, avec à la clé un chômage massif, alors que la voiture électrique n’est pas écologique. Mais ce n’est pas tout ! Tavares explique qu’il faut qu’une voiture électrique roule au minimum 70 000 km pour qu’elle soit plus écologique qu’une voiture non électrique. Il faudra donc des années et des années à un acheteur de voiture électrique pour qu’il puisse dire : mon achat de voiture électrique était écologique.

Tout cela est tout de même interrogeant : pour qui roulent les dirigeants de l’Union européenne ? Qui veulent-ils vraiment avantager ? Sont-ils corrompus par des lobbyistes ? Sont-ils crétinisés au point de ne pas connaître leur dossier ? Quoiqu’il en soit, la décision de l’Union d’obliger, à partir de 2035, les constructeurs de voitures à ne vendre que des voitures électriques ou au gaz plongera l’économie européenne dans des difficultés considérables dont elle se serait bien passée.

François Billot de Lochner