StreetPress, le kebab de l’Union européenne

Source [Ojim] : Le financement du site d’informations, StreetPress, surnommé le « le kébab des médias », révèle beaucoup de surprises. Il suffit de gratter un peu pour découvrir des financements directs ou indirects de l’Union européenne, de l’historien et directeur de recherches au CNRS Patrick Weil ou d’institutions françaises comme la mairie de Ris Orangis ou le ministère des affaires étrangères.

À qui appartient StreetPress ?

  • Le journaliste et créateur du site StreetPress, Johan Weisz-Myara, détient 65,4 % des actions de la société de presse.
  • L’historien et directeur de recherches au CNRS Patrick Weil soutient StreetPress depuis sa création, et détient 8,17% des parts. Selon Wokipédia, « marqué à gauche, il est spécialiste du droit des immigrés. À cet titre, il a été membre du Haut Conseil à l’intégration (1996–2002), puis de la commission Stasi (2003). »

Source : backend.streetpress.com

Un Fonds Médiapart en renfort

  • Le Fonds de dotation Héliée pour le soutien à la presse indépendante (depuis 2021), détient 9,9% des actions. C’est un « fonds de dotation, structure à but non lucratif, créé en septembre 2019 par les cofondateurs et l’équipe salariée de Médiapart. (…) Entre le 01/01/2021 et le 31/12/2021, le montant total des dons perçus par le Fonds s’élève à 271.404 euros. Les dons dont a bénéficié le FPL pour accomplir sa mission d’intérêt général proviennent principalement de particuliers (personnes physiques). Une entreprise, une association et une fondation abritée par la Fondation de France ont soutenu également le FPL.
    Il a ainsi été décidé de rendre publics lidentité des personnes ayant procédé en 2021 à des dons égaux ou supérieurs à 5.000 euros ainsi que les montants exacts de ces dons :
    Monsieur Olivier Legrain : 60 000 euros
    Monsieur Edwy Plenel : 21 500 euros
    Monsieur François Bonnet : 12 000 euros
    Madame Marie-Hélène Smiejan : 5 000 euros »
    Source : fondspresselibre.org
  • Deux mécènes anonymes détiennent 16,4% des parts apportant des capitaux en 2010 et en 2015.

 

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