Phryge et la femme olympique

Source [Causeur] : Toujours à l’avant-garde des sans-culottes, combats féministes, corps libérés, Libération s’enthousiasme pour la mascotte des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 : une joyeuse Phryge, rouge tomate, en forme de bonnet phrygien. Identification d’une flamme.

 

On ne la fait pas à Quentin Girard, Sextus Emplirictus Wokus, qui touche au but du premier coup. Il a lu Freud, connait les rhizomes, s’est fendu d’un édito encomiastique et désirant, le 14 novembre. En français dans le sexe, la desfesses de la pensée : « JO 2024 : vive les Phryges, les mascottes clitoris qui en mettent plein la vulve ». « Si les mascottes officielles des Jeux de Paris évoquent le bonnet phrygien porté par Marianne, nous sommes nombreux à y avoir vu autre chose : un clitoris. Et c’est une bonne nouvelle. […] Tout rouge et tout mignon. D’un point de vue anatomique il semblerait que, collectivement, on ait enfin compris à quoi cela ressemble… L’assurance de jeux plus joyeux. D’un point de vue politique, il n’est ainsi pas désagréable que Paris se détache de sa sempiternelle tour Eiffel phallique. Mettons enfin de côté son bout piquant, pour une représentation de la capitale à la fois révolutionnaire, féministe et sensiblement plus collective… ». La bonne nouvelle et les jeux joyeux ravissent la Mère Duchesne, Madame Sans-Gêne, Olympe de Gouges, Marie-Antoinette, le comte de Fersen et Alfred Kinsey.

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