Monet attaqué : moralisme vert pour gardes rouges

Source [Contrepoints] : Les écolos radicaux ne sont pas seulement méprisants à l’égard de l’art, ce sont toutes les réalisations de la civilisation occidentale qu’il faut déconstruire pour sauver la planète.

Deux militants écolos s’en sont pris à une peinture de Claude Monet (1840-1926) en Allemagne, dix jours après le même type d’action médiatique contre un Van Gogh à la National Gallery à Londres. Cette fois-ci, ce n’était pas avec de la soupe que nos sauveurs du monde ont tenté de marquer les esprits mais avec de la purée.

Au nom de l’alarmisme climatique tout est permis. Enfin pratiquement tout : il est permis de s’en prendre à l’art et à la culture pour éveiller la conscience des masses. Visiblement, ce que des générations ont tenté de préserver et de protéger des assauts du temps et des vicissitudes politiques n’ont pas plus de valeurs aux yeux de ces nouveaux gardes rouges qu’un post instagram. Et pas la peine d’invoquer Duchamp, ce genre de provocation à deux francs six sous marche une fois, pas deux.

Écolos réactionnaires

Mais les écolos radicaux ne sont pas seulement méprisants à l’égard de l’art, ce sont toutes les réalisations de la civilisation occidentale qu’il faut déconstruire pour sauver la planète. Il faut accélérer la désindustrialisation, revenir à la société agrarienne pré-industrielle, et surtout neutraliser tout ce qui peut s’apparenter au développement économique. Après tout, tout ça fonctionne à base d’énergies fossiles, et s’en passer signifie purement et simplement éteindre la dynamique du progrès technique.

L’action des militantes allemandes n’est pas sans rappeler le mode d’action d’Extinction Rébellion : une action spectaculaire destinée à faire réagir, sans fondement réellement rationnel mais surfant sur la fameuse « éco-anxiété », la panique morale créée par l’alarmisme climatique dominant médias et classe politique.

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