Source [Le Figaro] : CHRONIQUE - S’il est difficile de comprendre les ressorts idéologiques du remaniement, la nouvelle équipe gouvernementale montre que le parti d’Emmanuel Macron est porté avant tout par un réflexe de survie, analyse notre chroniqueur.
Plusieurs confessent leur perplexité lorsque vient le temps d’expliquer les changements de cap politique successifs d’Emmanuel Macron. Comment le même président peut-il avoir nommé Jean-Michel Blanquer à l’Éducation nationale avant de le remplacer par Pap Ndiaye, délogé ensuite par un Gabriel Attal faisant tout le contraire de son prédécesseur, gagnant ainsi une popularité lui permettant de devenir un premier ministre symbolisant la droitisation du quinquennat, quand vint le temps de congédier Élisabeth Borne, figure du socialisme technocratique ? Comment peut-il avoir nommé Rachida Dati à la culture alors qu’y régnait encore avant-hier Rima Abdul Malak ?
Y a-t-il une rationalité idéologique invisible ou secrète qui commande de telles nominations ? Ou s’agit-il simplement de nominations cyniques et même arbitraires pour répondre aux humeurs de la population et aux évolutions de la conjoncture politique ?
- Donald Trump, les perspectives d’une élection
- Comment la France peut supprimer 150.000 postes...
- Immigration : comme l’Italie, la France devrait...
- Amende, peine de prison... Avec son don quotidi...
- «Il n’y a pas un avant et un après Samuel Paty,...
- LGV du Sud-Ouest : en Gironde, des milliers de...
- Mathieu Bock-Côté : «L’État de droit divin»
- Justice: une association va attaquer la limitat...
- À trop s’occuper de la surpopulation carcérale,...
- «Un échec de la politique du maire» : Orvault,...