
Source [Contrepoints] : Les critiques écologistes ne sont pas tant animées par le désir de protection environnementale que par la haine récurrente de la “société de consommation”.
Dans un entretien au Nouvelobs, l’économiste Éloi Laurent s’étonne que la défense du pouvoir d’achat fasse consensus à l’heure des crises écologiques qui ne seraient, selon lui, que « le fruit empoisonné de notre pouvoir de tout acheter ». De la même manière, c’est dans une tribune de Reporterre que le pouvoir d’achat est accusé d’être un concept anti-écolo, voire même une forme de réductionnisme stérile pour l’être humain.
Cette vision animiste de la nature couplée à une rhétorique chrétienne culpabilisante n’est pas nouvelle. Dans le passé, les grandes crises ont souvent été accompagnées d’une intensification du phénomène religieux. Ainsi, c’est au XIVe siècle, en pleine peste noire, que le mouvement des flagellants prit de l’ampleur. Face aux maux qui accablaient les populations, des fidèles se flagellaient publiquement en guise d’expiation – persuadés que leur malheur était la conséquence d’un châtiment divin.
Faut-il donc voir les dernières sécheresses, incendies massifs et pénuries d’eau potable en France comme la résurgence du même phénomène ?
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