
Source [Valeurs actuelles] : CHRONIQUE Le renversement du gouvernement Barnier n’a pas, pour l’heure, constitutionnellement affaibli Emmanuel Macron, même si sa popularité est au plus bas. La démission de l’hôte de l’Élysée ne semble envisageable que s’il y est contraint par un mouvement social de masse. Dès lors, en permettant à la motion de censure déposée par la gauche de l’emporter, le Rassemblement national (RN) en a-t-il bien mesuré les conséquences ? Le politologue Guillaume Bernard montre comment sa collusion avec La France insoumise (LFI) brouille son positionnement et que tous les autres partis tirent, à son détriment, avantage de la situation.
Mercredi 4 décembre 2024 : la date restera dans l’histoire politique et constitutionnelle. Pour la seconde fois seulement sous la Ve République, un gouvernement a été renversé par l’Assemblée nationale. La faiblesse intrinsèque de la coalition anti-Barnier ne consiste pas dans son caractère antirépublicain, comme l’a affirmé Emmanuel Macron dans son intervention radiotélévisée du 5 décembre. Le forces politiques modérées n’ont pas le monopole de la chose publique.
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