Cette gigantesque lâcheté politique que masque la volonté de réformes affichée par le gouvernement

Source [Atlantico] : Réforme des retraites, de l’assurance chômage ... Plutôt que de se lancer dans de nouveaux chantiers ambitieux, le gouvernement préfère mettre en place des réformes afin de libérer des marges de manœuvre budgétaire pour mieux faire face aux engagements de l’État.

Atlantico : Le gouvernement a admis que la réforme des retraites n’a pas uniquement vocation à viser l’équilibre ou la soutenabilité du système par répartition mais à libérer des marges de manœuvre budgétaires pour faire face aux engagements de l’État. Dans quelle mesure le gouvernement utilise-t-il ce genre de réformes pour ne pas avoir à se lancer dans de vrais chantiers d’économies ?

Jean-Yves Archer : La réforme des retraites est une nécessité maintes fois repoussée. D'autant que le système par points était totalement illusoire dans un pays qui compte plus de 40 caisses de retraite. Dans les joutes oratoires de la campagne présidentielle, seul François Fillon avait démontré posément mais de manière implacable que le système par points était irréaliste en France. Au plan budgétaire, il serait intéressant de savoir combien ont coûté les deux ans de consultation, à table ouverte, de Jean-Paul Delevoye. Deux ans pour aucun aboutissement sauf une pile de factures pour le contribuable. Décidément, l'équipe Macron ne sait pas tenir la situation à rênes courtes. Avec les millions d'Euros des consultations plus ou moins erratiques de Delevoye, il aurait été possible de procéder à la rénovation intégrale de plusieurs SAMU.

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