Source [Aleteia] : Les hausses d’impôts sont au cœur des discussions budgétaires à l’Assemblée nationale. C’est une fois de plus imprécision, confusion et manque de recul qui dominent, regrette l’économiste Jean-Didier Lecaillon, comme en témoigne l’absence de fiscalité familiale constructive. Une société ne peut fonctionner sans soutenir l’institution familiale, expose-t-il dans son dernier essai : "La Famille au cœur de l’économie" (Salvator).
Rien n’est simple bien sûr, mais rien n’est fait pour clarifier les choses, à commencer par l’absence de mise en perspective et de clarté dans les finalités. Faut-il rappeler la définition classique de l’impôt : prix à payer en contrepartie des services rendus par la puissance publique, et renvoyant aux fonctions régaliennes de l’État ? Puis est venue s’ajouter, dans un premier temps, la conception selon laquelle l’impôt a pour but de lutter contre les "inégalités", en s’appuyant sur une notion rarement définie, celle de "justice sociale", et, dans un second temps, celle selon laquelle c’est un moyen pour l’État d’orienter les choix individuels en taxant certains biens considérés comme préjudiciables...
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