«1er Mai: quand les mots manquent, reste le tapage»

Source [Le Figaro] : Hors l’abandon de la réforme des retraites réclamé à cor et à cri, les oppositions, de leur côté, n’ont rien à proposer.

Emmanuel Macron et son gouvernement sont bien en peine de savoir comment envisager l’avenir. Les sondages soulignent qu’une majorité de Français ne les écoutent plus. Il faut avouer qu’il n’y a rien de très folichon dans leurs interventions publiques. Les belles promesses, répétées mille fois, sur l’école, l’hôpital, l’écologie, la valorisation du travail n’emballent plus personne. La défiance est la plus forte. Pire, l’exécutif affiche aussi des discordances. Sur l’immigration, notamment, le chef de l’État et la première ministre ne sont pas sur la même longueur d’onde. Bref, les messages sont incompréhensibles, brouillés ou ne passent plus, et les messagers, impopulaires, sont rejetés. Le pays est à l’arrêt, comme en panne. Hors l’abandon de la réforme des retraites réclamé à cor et à cri, les oppositions, de leur côté, n’ont rien à proposer.

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