source[Boulevard Voltaire]et le coq chanta 3 fois !
C’est peut-être ça « l’effet Toubon »…
Coïncidence ? Hier, c’était la « Journée des droits de l’enfant » avec son inévitable publication du rapport du défenseur des droits, Mr Jacques Toubon, et c’était aussi le jour qu’a choisi le diocèse catholique de Rodez pour tomber dans les bras du lobby LGBT.
Dans l’Aveyron, l’affaire avait fait un peu de bruit ces derniers jours : des parents des très privés collèges Saint Joseph de Rodez et Sainte-Marie de Cassagnes-Begonhès se sont émus de la programmation du spectacle débat « X, Y et Moi ? » destiné aux élèves.
Pas de quoi fouetter un chat, selon les responsables diocésains qui se sont excusés bien bas auprès de la troupe… du « trouble » occasionné par certains réfractaires entraînant « un climat de défiance auprès de nombreuses familles »…Un vrai baiser de Judas !
Les chefs d’établissement concernés, conjointement avec la direction diocésaine et l’évêque de Rodez se justifient « des qualités de ce spectacle qui a le mérite d’inviter (les élèves) à réfléchir sur l’égalité et la complémentarité hommes / femmes. »… et le coq chanta 3 fois !
La dite troupe théâtrale Cie L’An 01 qui anime des « Festivals des fiertés promet « du lourd »: « Sous le prétexte d’une fausse conférence autour de la couleur rose et de son histoire au fil des siècles, nous souhaitons, avec humour et provocation, proposer une redistribution des rôles et des codes masculins et féminins au-delà d’une classification imposée par certains outils d’expression de notre société. Il s’agit d’ouvrir notre esprit critique et de se repenser en tant qu’individu (…) D’où viennent ces inégalités ? Elles perdurent depuis des siècles et sont d’origines religieuse ou socioculturelle. Outre ces origines, la sociabilisation des enfants peut également être à l’origine de ces clichés, preuve : les rayons et catalogues de jouets de 2015, qui présentent encore les poupons, dînettes et aspirateurs roses pour filles, les bateaux pirates et les voitures pour garçons. »
Curieusement, le même jour, le défenseur des droits de l’enfant rendait son rapport version 2017. Au menu cette année : situation des enfants migrants, l’accès à la santé et à l’école, la maltraitance infantile, l’instauration d’une sanction pour les parents-auteurs de fessées, les viols des mineurs et un peu, mais un tout petit peu seulement la Gestation pour Autrui et la PMA (unique recommandation de Mr Toubon sur ce dernier thème : que « le débat soit marqué de rationalité »).
Entre mille, Mr Toubon a choisi sa priorité ; selon lui, « il est urgent de réformer l’éducation à la sexualité » pour résoudre les problèmes de harcèlements sexuels dans les cours d’école.
À son grand désarroi en effet, « encore un quart d’irréductibles établissements avouent ne pas proposer du tout ce type d’enseignement ». Et d’enjoindre l’enseignement catholique de s’aligner sur le public en la matière.
Non mais sans rire, qui peut imaginer une seconde éradiquer les problèmes de violences sexuelles en mettant à la disposition des écoliers des « boîtes à outils » qui leur enseignent « les différentes positions associées aux différentes pratiques sexuelles » (Site recommandé par l’éducation nationale « onsexprime.fr ») ou des livres pour les plus jeunes comme « Tomber la culotte » ou « Papa porte une robe » ou encore faire intervenir des associations pro LGBT ?
En tout cas le diocèse de l’Aveyron lui, il y croit, même qu’hier il était premier de classe