Article rédigé par Elements, le 03 septembre 2023
Source [Elements] : Le Parti populaire espagnol, avec son allié Vox, était le grand favori des élections générales en Espagne. Il a certes progressé (pendant que Vox perdait des sièges), mais sans prétendre pouvoir former un gouvernement. L’heure est à l’incertitude. L’Espagne est travaillée par un ensemble de forces nihilistes et sécessionnistes. Elle est peut-être avec la France l’homme malade de l’Europe. Une tribune de Javier Portella.
Alors qu’une partie de l’Europe semble enfin prête à vraiment « s’éveiller » (voilà la Hongrie illibérale de Viktor Orbán ; voilà la Russie de Vladimir Poutine dans sa guerre contre le monde unipolaire ; voilà même l’Allemagne, qui, ô surprise, voit la force et l’attrait de l’AfD grandir jour après jour, y compris dans les régions de l’Ouest). Voilà donc qu’au moment où bien des régions d’Europe centrale et orientale se libèrent de l’emprise du politiquement correct, bien des régions de notre Europe latine s’y livrent pieds et poings liés.
En Italie, par exemple, les espoirs qu’avaient fait naître la victoire de Giorgia Meloni et de son parti Fratelli d’Italia semblent bien morts. Outre sa soumission aux diktats de l’OTAN dans sa guerre contre la Russie par Ukraine interposée, elle semble avoir bel et bien plié bagages sur la question du Grand Remplacement qu’elle considère désormais comme nécessaire et profitable à l’Italie et à l’Europe.
La France, quant à elle, ravagée, il y a quelques semaines à peine, par des émeutes soutenues par les tenants de l’islamo-gauchisme, ne semble pas disposer de l’élan nécessaire pour rassembler les forces populaires, seules capables d’y faire face.
03/09/2023 01:00