Article rédigé par La Riposte Laïque, le 16 juin 2022
Source [La Riposte Laïque] : Voilà 40 ans que toute la classe politique mène un seul combat à chaque élection : faire barrage à une extrême droite imaginaire, sans voir surgir dans son dos une puissante extrême gauche bien réelle.
En 2017, il fallait barrer Marine pour éviter la guerre civile.
En 2022, Macron, qui a foiré son premier quinquennat, en appelle à la mobilisation générale « dans l’intérêt supérieur de la nation ». C’est le fossoyeur qui ose se poser en sauveur !
Mais n’est pas de Gaulle qui veut.
Ce que veut Macron, qui n’a rien vu venir et a jugé inutile de faire campagne après sa réélection, c’est la majorité absolue pour continuer seul sa destruction du pays.
Il a eu 314 sièges LREM en 2017, il n’est pas certain d’en avoir 289 en 2022, même en additionnant LREM, le MoDem et Horizons.
Dans cette éventualité, il devra solliciter les députés LR, qui espèrent se refaire une santé en jouant les supplétifs de la Macronie au cas par cas.
Rien de dramatique, contrairement à ce que dit Macron. La France est un régime parlementaire et la majorité absolue accordée au Président fraîchement élu n’est pas un dû.
Le risque n’est pas de voir Mélenchon rafler la mise, puisqu’il ne peut espérer plus de 200 sièges.
Par conséquent, entre deux maux, l’électeur patriote doit-il choisir ou s’abstenir ?
Si Macron obtient sa majorité absolue, il continuera sa politique de destruction, parfaitement programmée, avec deux millions d’immigrés en plus.
S’il ne l’obtient pas, les Républicains, qui ont mené la même politique immigrationniste et islamophile que Macron, s’empresseront de le soutenir.
À vrai dire, le danger Mélenchon étant écarté, je ne vois aucune différence entre LREM et LR, tous deux des inconditionnels de la mondialisation débridée.
Par conséquent, pour un patriote électeur de Reconquête ou du RN, choisir entre Mélenchon et Macron est strictement inutile.
Patriotes, pour le second tour, allez donc à la pêche. Et laissez les immigrationnistes de tous bords, fossoyeurs de notre identité, de gauche comme de droite, se battre pour leur gamelle.
Jacques Guillemain