Le lobby LGBT à Rocamadour
Article rédigé par Quentin Brot, le 27 juillet 2020 Le lobby LGBT à Rocamadour

Source [Quentin Brot] Un témoignage d’un fidèle soutien de Liberté politique, reflétant l’affligeante omniprésence de la propagande LGBT dans les salles de cinéma, surtout quand on ne l’attend pas.

Dimanche soir nous avions décidé ma mère, mon frère et moi-même de nous rendre au cinéma de Gramat « l’Atelier », cinéma le plus proche de Rocamadour, afin d’assister à la projection du film L’ombre de Staline. L’histoire du journaliste britannique alarmant la vieille Europe sur les dangers du communisme nous semblait intéressante et actuelle. Il existe en effet dans ma famille une certaine passion pour l’Histoire, et dans un monde idéologisé comme le nôtre, le parallèle nous semblait possible entre les conséquences du communisme et celles du libéralisme. Comment en effet ne pas voir que ceux qui soutiennent actuellement les réformes de lois bioéthiques et se couchent devant l’Islam sont de la même race intellectuelle que ceux qui soutinrent il y a quelques décennies les famines en Ukraine ? La race de ceux qui veulent créer un homme nouveau à tout prix.

Nous prenons donc la voiture à Rocamadour direction Gramat, normalement une étape du chemin de Saint Jacques. Nous partons dans le mauvais sens, signe prémonitoire. Il faut normalement aller de Gramat vers Rocamadour pour demander l’aide de la Vierge noire. Sans le savoir nous prenions le sens inverse de la pureté.

Nous arrivons au cinéma, charmés par la salle. Une petite salle très agréable. Il fait beau et chaud, il est vingt-et-une heures, nous entrons. Le public est clairsemé, on se dit bonjour entre spectateurs. La douceur de la vie dans le Lot. Nous nous enfonçons avec plaisir dans les sièges à strapontin.

Sur l’écran s’affiche alors l’annonce d’un court-métrage Parmi les sirènes qui va précéder la projection du film en question. En quelques secondes la curiosité cède la place à l’épouvante devant des images laides, violentes, pornocrates. Tout bascule. En fait : douze minutes de l’histoire de relations homosexuelles entre femmes, avec en prime une ridiculisation de la figure masculine. Les protagonistes découvrent les joies de la sexualité entre femme dans une ambiance sympa : vin, clope, musique. Le message est insidieux mais clair : il faut applaudir à l’émancipation de l’homosexualité entre femmes.

Nous quittons la salle sous le choc et demandons à être remboursés. S’ensuit une discussion ubuesque avec le responsable de la projection durant laquelle nous essayons de lui faire comprendre que nous sommes étonnés de ne pas avoir été prévenu qu’avant la projection du film nous allions être soumis à l’influence du lobby LGBT. La seule réponse que nous obtenons est symptomatique : « c’est votre avis, j’ai mon avis, nous ne sommes pas d’accord ». Fin de la discussion. En somme on peut être choqué ou pas c’est la même chose. Chacun sa vérité.

Cette anecdote n’est en fait pas une anecdote. C’est un fait alarmant et je crois que l’on peut en tirer quelques leçons.

D’abord l’importance du lobby LGBT en France, sa capacité à s’infiltrer jusque dans la France des gilets jaunes. Le public en effet n’était pas celui du bourgeois bohème parisien mais bien plutôt celui du bar PMU de la petite ville de province. Les Français sont aujourd’hui soumis au soft power des militants LGBT. Nous n’avions pas le choix : pour regarder le film sur Staline il fallait d’abord douze minutes de moraline bien-pensante.

Ensuite la véracité du discours de La Boétie sur la servitude volontaire. En effet, la majorité des personnes se soumettent volontiers et docilement à l’esclavage, qu’il soit intellectuel ou spirituel, pourvu que leur sécurité soit assurée. Il est hallucinant de constater que le public n’a pas réagi devant la violence des images et du message qui était imposé. Je crois sincèrement qu’une part des personnes était révoltée mais n’a pas osé bouger. Quant à la majorité silencieuse elle était d’accord puisque c’est le sens du « progrès ». Surtout ne pas être en retard sur les avancées sociétales !

Le Pape émérite Benoît XVI avait raison : le mal du 21ème siècle est le relativisme. Ici on considère que l’homosexualité est l’équivalent de l’hétérosexualité. Eh oui après tout, quelle différence ? Finalement chacun pense ce qu’il veut pourvu que l’on se sente bien n’est-ce pas… Il m’a semblé important de rappeler au projectionniste que c’est exactement ce procédé de mensonge sur les mots que dénonçait il y a quelques années Soljénitsyne.

Donc au moins trois leçons : le lobby LGBT infiltre actuellement la France périphérique, celle-ci est en train d’accepter cette nouvelle religion, le relativisme tue à petit feu les esprits.

Prions Notre Dame de Rocamadour pour que la France redevienne une nation très chrétienne !

 

Quentin Brot