Article rédigé par Réinformation TV, le 19 juin 2018
Source [Réinformation TV] « Furieuse, en colère, écœurée » : la sœur de Tom Evans, le père d’Alfie, ce petit garçon victime d’une maladie cérébrale non identifiée qu’on a fait mourir en Angleterre en prétextant son « intérêt bien compris », vient de faire part sur Facebook de sa réaction indignée, alors que l’hôpital pédiatrique d’Alder Hey de Liverpool a enfin répondu à la question de savoir combien de fonds publics avaient été dépensées dans les affaires judiciaires qui ont abouti au débranchement du respirateur d’Alfie et à sa mort, cinq jours plus tard.
Près de 150.000 livres sterling – 145.354,77 livres hors taxes, très exactement – ont été dépensés en frais de justice, avouent les autorités hospitalières. « Plus de 145k£ pour tuer mon neveu ?!?!?!?!? Ai-je besoin d’en dire plus ! », écrivait Sarah Evans sur la page Alfie’s Army sur Facebook le 15 juin.
La somme annoncée correspond à la date de la demande d’information, déposée par une certaine Alison Stevens le 23 mars dernier, un peu plus d’un mois avant le décès d’Alfie le 28 avril 2018. Les frais judiciaires engagés ont donc été en réalité encore plus importants, ceux avoués par l’hôpital correspondant au recours à des conseillers juridiques internes et aux frais de justice proprement dits avant les derniers recours en Angleterre et devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Sarah Evans ajoutait sur Facebook : « Nous avions un hôpital, nous avions l’argent pour l’emmener ailleurs, l’avion était prêt, Alfie se battait et ils ont dépensé tout ça pour le tuer ????? Demandez-vous pourquoi…Nous n’avions aucune chance de sauver notre guerrier Alfie alors qu’il y avait plus de 60 officiers de police pour garder cet hôpital. Nous, la famille, nous devions faire vérifier nos sacs lorsque nous allons voir Alfie, la police nous escortait dans les couloirs pour aller le retrouver, nous ne pouvions pas fermer les portes du box d’Alfie pour avoir un peu d’intimité parce qu’une infirmière était obligée de nous regarder depuis l’extérieur comme si nous étions des criminels, tout comme les trois ou quatre officiers de police devant la chambre d’Alfie, les trois autres à l’entrée de la salle et deux autres encore au bout du couloir, et ceux qui gardaient les sorties. Posez-vous la question : lorsque le nouvel enfant royal est né, y avait-il autant d’officiers de police pour le garder ?? Non, ils ont mal agi et la vérité sortira bientôt !! »
Un autre membre de la famille, Daniel Evans, a renchéri le même jour en soulignant que les frais de police ont représenté 13.652 livres supplémentaires sur quinze jours.
L’hôpital Alder Hey, dans sa réponse à Alison Stevens, s’est excusé d’avoir tardé à répondre à sa demande au nom de la loi sur la Liberté de l’information. La réponse est arrivée en effet près d’un mois et demi après la mort d’Alfie, trop tard pour que le montant faramineux de deniers publics dépensés pour imposer la volonté de l’hôpital de pousser l’enfant vers la mort au lieu de le laisser partir avec ses parents pour être soigné chez lui ou dans un autre hôpital disposé à faire des investigations supplémentaires comme ceux-ci le souhaitaient, ne provoque un tollé. Comme on pouvait en effet le prévoir en raison de l’extraordinaire soutien manifesté par la population de Liverpool, et au-delà, à Tom Evans et Kate James.
Samedi dernier, Thomas a enfin rompu son silence sur la manière dont Alfie a été traité, après avoir semblé se soumettre aux exigences de discrétion d’Alder Hey au moment où il pensait encore pouvoir emmener l’enfant chez lui au cours de ses derniers jours de vie.
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