Article rédigé par Lou Mantély, le 12 octobre 2017
source [riposte laïque]
On est modeste, dans les hautes sphères de la bobocratie p(h)arisienne. Patrick Cohen, preux chevalier de la journalisterie, dissimule sous un aspect autolâtre une humilité que pourraient lui envier les franciscains Jacques Séguéla ou Emmanuel Macron. Mais de là à penser qu’il l’étalerait en place publique comme on déballe, dans La Guerre des boutons, ses provisions pour pique-niquer, il fallait tout même croire en la grandeur de l’espèce humaine.
Outre le fait qu’il ne considère plus Zemmour comme un journaliste, qu’il se proclame comme un rapporteur du réel contrairement au méchant Zéric, il lâche dans un élan de témérité que le journalisme est « gâché » par le chroniqueur de RTL !
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Cohen, prototype parfait du magnanime de gôche, pas moralisateur pour un sou. Protecteur baba cool du Bien commun, qui chérit le petit peuple de France et le protège de ses craintes, infondées, des « chances-pour-la-France ». en bon annonciateur de la Bonne Nouvelle, il s’agenouille évidemment face à l’islam conquérant. Il est indéniablement un bon officier de cette armée de l’islamosphère, que Le Figaro Magazine dénonce dans son dernier numéro, toute pleine de compassion pour le culte du sympathique pédophile vendeur d’esclaves.
Edgar Morin, Emmanuel Todd, Pascal Boniface, Benoît Hamon et consorts sont de courageux soumis à l’idéologie de mort qui a apporté tant de bonnes choses à notre pays et à notre continent. Idéologie qui continuera, tant qu’elle aura pignon sur rue, à répandre son bonheur, ses hadiths et ses coraneries, qui n’ont jamais évolué en quatorze siècles.
BHL, Hidalgo, Plenel, Autain, la liste serait encore longue si l’on voulait être exhaustif sur les défenseurs de la patrie, qui certes troquent notre histoire et nos valeurs millénaires, mais contre leur petit confort entre deux arrêts de Vélib de la capitale. Comprenez, le jeu en vaut la chandelle.
Inutile de rappeler les récentes affaires avec Obono, qui juge que les chauffeurs de bus musulmans refusant de conduire après une femme ne sont pas forcément islamistes mais peut-être sexistes, ou avec Sonia Nour, qui qualifie les pauvres jeunes en mal de repères qui égorgent nos enfants de « martyrs ».
Pendant que ces saintes Geneviève s’agenouillent devant des barbus puants qui leur crachent dessus, leurs congénères mâles, Mélenchon en tête, combattent vaillamment Daesh en exaltant les passions dans les quartiers islamisés. Valls est vilain avec les gentils mahométans ? C’est juste un pion sioniste de la fasciste Israël. Tout s’explique.
https://www.youtube.com/watch?v=gltE-5yrDV4
Le Canard relate la rencontre apaisée des deux politiques lors de la réunion pour la mission d’information sur la Nouvelle Calédonie. « Nazi », « ordure », « pauvre type », « merde », un florilège du très classieux Méluche.
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C’est cette même gôche caviar qui tentait de dissimuler sous le tapis la poussière les manifestations pro-Palestine de 2014, aux cris de « mort aux juifs », parsemées de croix gammées sur la statue de Marianne, ponctuées d’assauts contre des synagogues…
La tendance ne concerne pas seulement les milieux bobos, puisque le Canard, encore lui, nous apprend qu’une trentaine de policiers sont sous surveillance de l’IGPN pour des liens présumés avec l’islamisme.
Au vu de la réactivité des instances de contrôle de notre pays, on peut craindre que le chiffre réel de « radicalisés » dans les forces de l’ordre soit un tantinet supérieur. Il n’y a qu’à voir les mésaventures subies par Sébastien Jallamion, les gardiennes de la paix qui aident leur compagnon islamiste, des anciens fichés S qui deviennent flics. Mais rien de grave, Collomb veille sur nous, braves gens.
Inutile de parler de la fameuse « cinquième colonne » dans l’Armée française dénoncée par Estrosi. Ce n’est qu’une thèse conspirationniste de l’extrême droite relayée par des opportunistes véreux. L’expression, provenant de la guerre d’Espagne, a d’ailleurs été utilisée chez nous, outre comme explication de la débâcle de 40, pour dénoncer les complaisances de certains communistes avec le FLN lors de la guerre d’Algérie. Vous voyez, rien de très sérieux.
La gôche caviar n’a pourtant eu de cesse de prendre parti, lors des dernières décennies, en faveur des Maghrébins et contre les Français, même dans les cas les plus évidents d’injustice. Lorsque les premiers affrontements entre jeunes immigrés et pères de famille ont éclaté dans les cités, après le regroupement familial de Giscard, les schtroumpfs à lunettes de la LICRA venaient déjà sur les plateaux télé pour tirer à boulets rouges sur le sale Français beauf et raciste qui n’acceptait pas les cultures différentes, pourtant sources de tant de richesses. L’association avait pu, depuis la loi Pleven de 1972, se porter partie civile dans des procès, histoire de bien enterrer les patriotes coupables de relents colonialistes impardonnables en ces temps de Grande Révélation.
La Marche des Beurs, en 1983, peut être vue comme l’événement déclencheur de la totale soumission des bien-pensants à l’islam. Encouragée par la Cimade, cette manifestation faisait suite à la regrettable bavure policière subie par un braqueur de banque lors d’émeutes urbaines à Vénissieux. Les revendications étaient, bien entendu, politiques : la carte de séjour de dix ans et le droit de vote pour les étrangers. Islamisme et gauchisme, l’union fait la force.
L’alliance ces idéologies (l’une prétendument libertaire, l’autre totalitaire à souhait) n’est pas, comme on pourrait le penser de prime abord, contre-nature. Elles partagent une même conception de l’expression, cantonnée à la ligne unique, et le sentiment de défendre le Bien, le Vrai, l’Essentiel. Elles sont tout aussi dogmatiques l’une que l’autre. Le fait qu’elles entrent en totale contradiction sur des sujets comme le droit des femmes ou sur le vote n’est qu’une affaire de détail. Roosevelt et Ibn Séoud, pour ne citer que ces exemples, s’étaient entendus en 45 avec des credo autrement plus antagonistes.
Un mariage imparfait mais doré vaudra toujours mieux qu’une solitude démunie.
Lou Mantely