"L’État attend qu’il y ait des drames pour réagir" : l’accès aux soins au ralenti à l’approche des JO

Source [Marianne] : Si l’accueil des patients et la continuité des soins à l’hôpital ont été pensés et organisés par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le transport en ambulance est, lui, complexifié par la mise en place des « voies olympiques ». Pour cause, les véhicules de secours ne peuvent y circuler qu’en cas d’urgence, délaissant de fait les consultations programmées de certains patients.

La santé et l’accès aux soins sont-ils les grands oubliés de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris (JOP) ? À trois jours de la cérémonie d’ouverture, le ministre délégué chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, s’est voulu rassurant. « On sait assurer la continuité d’accès des services de santé pour les traitements au long cours, de manière à ce qu’il n’y ait pas de rupture de prise en charge », a-t-il affirmé sur franceinfo, ce mardi 23 juillet.

En ce sens, depuis des mois, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) enchaîne les rendez-vous avec les services de l’État, dont l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, « pour anticiper l’accessibilité des professionnels et des patients aux hôpitaux afin de garantir la continuité des soins » pendant cette période, peut-on lire dans un communiqué de l’AP-HP.

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