
Source [Le Figaro] Alors que le conservateur Armin Laschet et le social-démocrate Olaf Scholz revendiquent tous deux la victoire aux législatives, une bataille incertaine s’engage en vue de former une coalition.
Les Allemands lui en ont été reconnaissants jusqu’au bout de son quatrième mandat, en la portant au zénith. Malgré les crises à répétition auxquelles elle a été confrontée, le règne d’Angela Merkel s’est accompagné en Allemagne de seize ans de stabilité et de prévisibilité. Dimanche soir, l’ère Merkel s’est achevée dans l’incertitude. Les Allemands ont voté, mais à l’heure des résultats ils ne savaient toujours pas lequel des deux - entre le conservateur Armin Laschet et le social-démocrate Olaf Scholz - serait le prochain chancelier, ni quelle coalition dirigerait l’Allemagne.
Chacun des deux camps réclamait pour lui la victoire et affirmait son intention de former une coalition. Dans le système parlementaire allemand, le candidat capable de rassembler une majorité devient chancelier - et pas forcément celui arrivé en tête le soir du scrutin. L’Allemagne s’engageait dimanche soir dans de complexes tractations. De longues négociations seront ensuite nécessaires dans les prochains mois pour former le futur gouvernement, avec la rédaction d’un contrat de coalition qui est censé graver dans le marbre le moindre détail du programme de gouvernement. Avec le risque d’entraîner une paralysie européenne jusqu’au premier trimestre 2022.
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici
- Nouveau fonds, assurance-vie, PER... Comment le...
- Anne de Guigné : « Pour s’occuper, le conclave...
- Création d’un «impôt minimal différentiel» : ve...
- «L’accord de 1968, c’est le président de la Rép...
- «On va tirer sur vous»: de Montpellier à Brest,...
- «Ils les enlèvent pour leur laver le cerveau»:...
- Data centers, talents, commande publique... La...
- Les points chauds du budget de la Sécu, de reto...
- «Semer l’horreur dans la masse des kouffars»: e...
- Enlèvement de David Balland, cofondateur de la...