Source [Contrepoints] : Sur son compte X, Andy Yen, confondateur et CEO de Proton, a manifesté sa vive inquiétude après l’arrestation de Pavel Durov.
Les charges non révélées à l’encontre de Durov sont insensées. Si elles sont maintenues, je ne vois pas comment les fondateurs d’entreprises technologiques pourraient se rendre en France, et encore moins embaucher en France. Il s’agit d’un suicide économique qui modifie rapidement et durablement la perception des fondateurs et des investisseurs.
Cela nuit également à la réputation de la France en matière de liberté. En 2011, Durov a fait un doigt d’honneur à Poutine (littéralement), mais c’est la France qui l’a arrêté. Imaginez l’indignation si Zuck se rendait en Russie et se faisait arrêter. Ces accusations pourraient s’appliquer à n’importe quelle entreprise de médias sociaux.
La nature extrajudiciaire des accusations est également troublante. La France affirme qu’un service fonctionnant sur des serveurs situés dans une juridiction étrangère et basé à l’étranger peut désormais être soumis à sa juridiction. Le seul lien avec la France est que Durov a commis l’erreur d’obtenir la nationalité française.
- L’imposture écologiste débusquée une fois de plus
- Voter la fragilisation d’EDF c’est sceller la p...
- Pour votre bien, l’État interdit les couteaux d...
- L’enfer est pavé de bonnes intentions – Le cont...
- Le blocage des prix : le plus sûr chemin vers l...
- Rapport Draghi : le constat d’échec cuisant des...
- Que devient le Sahel depuis le retrait français ?
- Chute de l’immobilier : dégâts d’une bulle
- Régulation de l’IA : l’échec de l’UE
- Pourquoi la CGT est un syndicat à vocation poli...