Source [Le Figaro] : Il manque les deux tiers des effectifs dans cette commune située près de Nantes. L’opposition s’insurge, alors que la municipalité refuse d’installer des caméras et préfère miser sur les moyens humains. Le maire se défend et annonce de nouvelles arrivées.
Ils ne sont plus que trois. Au lieu de neuf. «Où sont passés les policiers municipaux ?» s’alarme dans un communiqué de presse Sébastien Arrouët, conseiller municipal d’opposition d'Orvault. Située au nord de Nantes, cette commune de 27300 habitants, dirigée par un maire de sensibilité écologiste, a perdu depuis le printemps les deux tiers de ses effectifs. De quoi faire réagir les minorités de centre-droit, alors que la politique de sécurité de la ville repose principalement sur des moyens humains. En début de mandat, ils n’étaient que six et le maire avait ainsi décidé de créer trois postes supplémentaires.
«La stratégie privilégiant la présence humaine montre ses limites», constate quatre ans plus tard Sébastien Arrouët, porte-parole du groupe Aimer Orvault. «Le maire avait fait de la présence humaine son cheval de bataille, ce à quoi je peux souscrire», abonde Dominique Follut, chef de file du groupe Orvault au Centre, pour qui la désertion de six agents représente «un échec de la politique du maire». Selon lui, il s’agit d’une question de priorité : «Je ne sais pas si on a les moyens de s’offrir actuellement une ferme maraîchère quand la police s’effondre.» Et de poursuivre : «La sécurité a un coût. Garder des agents a peut-être un coût. Manifestement, le maire n'a pas fait le choix de mettre les moyens nécessaires sur cet axe-là.»
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