Source [Polémia] : La journaliste Dora Moutot et l’ex-Femen Marguerite Stern constatent avec effarement que le féminisme, sous couvert de défense des droits d’une minorité opprimée, a désormais glissé vers une inquiétante « frénésie trans ». Depuis quatre ans, ces féministes revendiquées, qualifiées de TERFs (acronyme de « Trans-Exclusionary Radical Feminists ») par des militantes radicales qui leur reprochent d’exclure leurs « sœurs à pénis », subissent insultes et menaces quotidiennes parce qu’elles osent soutenir que « les femmes sont des femelles ». Transmania – Enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre (Éditions Magnus, 400 pages, 21 euros) propose une véritable plongée dans le monde complexe de la transsexualité. En avril dernier, la mairie de Paris a obtenu que les affiches publicitaires du livre soient retirées, tandis que des libraires préféraient ne pas le présenter au public.
La biologie comme socle
Tout a commencé quand des « femmes trans » ont prétendu expliquer aux féministes ce que voulait dire être une femme.
Dans leur livre, Dora Moutot et Marguerite Stern répondent à Robert, un personnage fictif devenu Catherine : « Tu auras beau te tartiner de gels à base d’œstrogènes toute la sainte journée, les 60 000 milliards de cellules qui te composent porteront toujours la marque de ton sexe : le chromosome sexuel Y. »
Les réalités biologiques étant incontournables, elles réfutent l’idée du sexe comme simple construction sociale, de même que toutes les justifications reposant sur une analogie avec des poissons et des insectes capables de changer en fonction de leur environnement : « Tout notre organisme est sexué, tous nos organes, cerveau y compris », à l’exception des cas rarissimes de personnes intersexuées présentant les caractéristiques des deux sexes.
Des contribuables généreux
Les militants trans revendiquent un choix de vie et s’opposent à ce qu’on les considèrent comme des malades, tout en exigeant le remboursement d’interventions chirurgicales très onéreuses pour la collectivité.
Depuis 2009, le transsexualisme a été dé-psychiatrisé par Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé. L’année suivante, l’intéressée a encore « volé à leur secours en ajoutant le “trouble de l’identité de genre” à la liste des affections de longue durée dite “hors liste” ».
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