Tout le monde crie bravo : naïfs que nous sommes ! Un accord a été arraché pour un troisième plan d'aide à la Grèce qui ne sort donc pas pour le moment de la zone euro. Il n'est pas si sûr que ce soit la Grèce que l'on cherche vraiment à aider. Ne serait-ce pas plutôt la France que nous chercherions à sauver tant le château de cartes est prêt à s'écrouler si l'une des cartes venait à manquer ?

Laissons les spécialistes intervenir sur cette question difficile, pour retenir l’une des exigences imposées par l’UE à ce pays exsangue : le travail du dimanche.

Dans la “boîte à outils 1”

Nous avions déjà signalé l’hostilité de la Grèce à l'ouverture dominicale. Voici ce que dit explicitement l'accord :

La politique du pays doit notamment, en accord avec les institutions après la réforme des retraites

"adopt more ambitious product market reforms with a clear timetable for implementation of all OECD toolkit I recommendations, including Sunday trade..."
"adopter de plus ambitieuses réformes du marché du produit avec un calendrier précis pour la mise en œuvre de toutes les recommandations dans la première boîte à outils de l'OCDE, y compris le commerce le dimanche..."

Du Macron dans le texte

Le travail le dimanche tout de suite... Toolkit I. Même pas dans la toolkit II ! Du Macron dans le texte ? Sans doute car ce n'est pas Angela Merkel dont le pays protège le repos dominical jusque dans sa constitution qui l'aura imposé. Des boîtes à outils qui risquent bien de ne rien réparer du tout !

 

Hélène Bodenez

 

 

***