Tout le monde crie bravo : naïfs que nous sommes ! Un accord a été arraché pour un troisième plan d'aide à la Grèce qui ne sort donc pas pour le moment de la zone euro. Il n'est pas si sûr que ce soit la Grèce que l'on cherche vraiment à aider. Ne serait-ce pas plutôt la France que nous chercherions à sauver tant le château de cartes est prêt à s'écrouler si l'une des cartes venait à manquer ?
Laissons les spécialistes intervenir sur cette question difficile, pour retenir l’une des exigences imposées par l’UE à ce pays exsangue : le travail du dimanche.
Dans la “boîte à outils 1”
Nous avions déjà signalé l’hostilité de la Grèce à l'ouverture dominicale. Voici ce que dit explicitement l'accord :
La politique du pays doit notamment, en accord avec les institutions après la réforme des retraites
"adopt more ambitious product market reforms with a clear timetable for implementation of all OECD toolkit I recommendations, including Sunday trade..." |
Du Macron dans le texte
Le travail le dimanche tout de suite... Toolkit I. Même pas dans la toolkit II ! Du Macron dans le texte ? Sans doute car ce n'est pas Angela Merkel dont le pays protège le repos dominical jusque dans sa constitution qui l'aura imposé. Des boîtes à outils qui risquent bien de ne rien réparer du tout !
Hélène Bodenez
***
- Travail dominical : le non massif des salariés...
- Les syndicats résistent au travail dominical de...
- Loi Macron : le Conseil constitutionnel valide...
- Travail dominical : haro sur l’amendement (Alex...
- Travail dominical : la promesse de compensation...
- "Respirer" le dimanche en travaillant plus : ch...
- Travail dominical : un nouveau décret-bricolage...
- Elections européennes 2014 : campagne en faveur...
- Travail du dimanche : le Rapport Bailly pire qu...
- Qui se cache derrière les "Bricoleurs du dimanc...